Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Premier volet d'une relecture transversale de l'œuvre de Merleau-Ponty à la lumière d'une connaissance d'ensemble de ses inédits, cet ouvrage se consacre...
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Résumé
Premier volet d'une relecture transversale de l'œuvre de Merleau-Ponty à la lumière d'une connaissance d'ensemble de ses inédits, cet ouvrage se consacre à une période encore mal connue de l'évolution du philosophe, les années 1945-1951. Pendant cette phase de transition indispensable à la compréhension de la genèse des derniers écrits, Merleau-Ponty commence à se libérer des concepts classiques pour s'acheminer vers deux éléments capitaux de sa pensée: la chair et l'empiétement. A partir du bilan moral et politique de 1945, il fait de l'empiétement une figure de la modernité, et travaille en lui l'alliance singulière de pessimisme et d'optimisme par laquelle il veut traduire sa propre version de l'existentialisme. La fracture généralisée de l'empiétement a définitivement renversé les assurances du monde classique, mais nous oblige du même coup à refonder toute positivité dans la négativité de l'homme, délivrant ainsi une approche enfin possible de la chair. L'empiétement et la chair tissent ensemble une philosophie du lien, dont les enjeux humanistes se diffusent bientôt dans les linéaments d'une future ontologie. Durant cette même période, l'apparente complicité de Merleau-Ponty avec Sartre recouvre en réalité déjà l'élaboration d'une critique radicale, au fil d'une réécriture détournée, jusqu'à l'inversion, des analyses sartriennes de la chair et du désir. Dans une complicité significative avec l'onirisme des " psychanalyses " de Bachelard, de la " co-naissance " de Claudel et de l'" amour fou " de Breton, Merleau-Ponty prépare ses propres éléments ontologiques, aux antipodes de l'imaginaire sartrien.
Sommaire
LE LIEN DES ETRES ; NAISSANCE DE L'EMPIETEMENT ET DE LA CHAIR (1945-1951)
1945, l'empiétement a eu lieu
Le sang des autres - Merleau-Ponty et Simone de Beauvoir
Vers une philosophie du lien - les débuts du scénario sartrien
L'empreinte initiale de la chair
LES ELEMENTS DE L'ETRE ; PREMIERES ESQUISSES ONTOLOGIQUES
Le sang des choses ou la blessure de l'être
Matérialismes oniriques et spiritualités viscérales de quelques complicités
Le mollusque et la pierre - Merleau-Ponty aux antipodes des éléments sartriens
Ancien élève de L'École normale supérieure, agrégé de philosophie et de mathématiques, docteur en philosophie, Emmanuel de Saint-Auhert est chercheur au CN.R.S.