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À découvrir
Esclarmonde, jeune noble du Moyen-Age, refuse d'épouser celui que son père a choisit pour elle. Elle scandalise la population en repoussant son futur époux à l'Eglise. Elle choisit à la place de vivre comme une recluse, emmurée dans une petite chapelle construite pour elle. Elle mettra au monde 9 mois plus tard un enfant que tout le monde considèrera comme divin...
Elle deviendra peu à peu celle qui écoute et réconforte à travers sa petite fenêtre aux frontières de la vie et de la mort.
Sans être aussi mystérieux et magique que Le Coeur cousu, Carole Martinez nous raconte
l'histoire d'Esclarmonde avec autant de poésie, tel un conte mystique et nous transporte sans difficulté à travers les âges. Une fois encore la condition des femmes est la thématique forte de ce nouveau roman et notre héroïne semble peu à peu se rendre compte que la réclusion totale dans laquelle elle a choisit de vivre n'est pas une réelle volonté de sa part mais simplement un rejet du sort imposé aux femmes au Moyen Age.
A découvrir les prémices de l’histoire, on aurait pu avoir peur de se lancer dans une telle lecture : au Moyen-âge, le jour de son mariage, une jeune femme mystique décide de sa « mort au monde », signifiant son désir d’être emmurée jusqu’à la fin de ses jours pour vivre en totale communion avec le Christ. Comment raconter alors une histoire palpitante à partir de cette réclusion? Carole Martinez réussit parfaitement ce pari en faisant graviter autour de la jeune Esclarmonde, de nombreux personnages qui vont apporter leur lot de rebondissements : Lothaire, le fiancé éconduit
qui devient poète; le père d’Esclarmonde, bourreau repentant et futur croisé; Douce, sa belle-mère également en proie à un conflit intérieur, Bérengère, leur servante à qui l’on prête des pouvoirs magiques et bien d‘autres encore…Racontée par Esclarmonde elle-même, depuis sa fenestrelle où elle regarde ses contemporains (et leurs descendants…), l’histoire ne faiblit jamais et lorgne à son dénouement vers le merveilleux médiéval, faisant de ce récit un hommage aux pouvoirs de la foi.
XIIème siècle , environs de Besançon... Esclamonde, une jeune fille bien née et choyée, refuse de se marier. Elle dit se consacrer au Christ en choississant la vie de "recluse" pour prier pour les autres... Elle est emmurée vive, avec une petite fenêtre pour seule lien avec le monde exterieur.
On est d'abord complètement perplexe devant une telle situation, et pourtant remis dans le contexte, on s'immerge dans cette époque féroce et exaltée qu'est le Moyen-Age.
Un roman historique, un brin mystique... Plein de magie avec des personnages criant de vérité.
Ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est l'incipit qui décrit le Domaine des Murmures. Il s'agit d'une très belle entrée en matière très poétique et très bien écrite. Ensuite, le style devient plus classique et c'est dommage : un peu comme un soufflé qui serait retombé trop vite. Néanmoins, l'auteure a réussi à susciter ma curiosité jusqu'au bout car raconter la vie quotidienne d'une jeune fille enfermée dans une petite pièce pendant cinq ans, il en fallait de l'imagination! Bref, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai trouvé cette lecture très distrayante.
1187, Esclarmonde, fille du seigneur du domaine des Murmures doit sur les ordres de son père épouser Lothaire, fils de seigneur voisin. La jeune fille ayant voué son âme à Dieu refuse publiquement le mariage et se coupe l'oreille pour montrer à tous sa détermination. Elle demande à son père de construire une chapelle dans l''enceinte du domaine, dans laquelle elle sera enfermée et dont les issues condamnées. Seule une petite fenêtre lui permettra de recevoir sa nourriture et de communiquer avec le monde extérieur.
Fou de rage le père accepte néanmoins et fait construire
la chapelle. Le matin du jour de son entrée dans la chapelle, Esclarmonde décide de profiter de ces derniers moments de liberté pour aller se promener dans la forêt. Elle y sera victime d'un viol. Les jours passent et de nombreux fidèles viennent rendre visite à la presque sainte pour qu'elle prie pour eux. Le ventre d'Esclarmonde s'arrondit de jour en jour et elle comprend qu'elle va enfanter. Peu après la naissance elle remet en secret l'enfant à son père qui lui perce les deux mains et le lui rend. Esclarmonde a accouché d'un enfant portant des stigmates ce ne peut être qu'une naissance miraculeuse. Cette naissance et les extases mystiques de la jeune femme renforceront son aura auprès de la population locale.
Superbe roman magnifiquement écrit alliant le mysticisme au folklore du Moyen Age. Il nous décrit une femme amoureuse, d'abord de Dieu puis de son enfant, l'hypocrisie de la religion en manque de saints pour asseoir sa puissance et mieux contrôler ses ouailles. Un portrait de femme au caractère bien trempé qui a su s'affranchir de l'autorité paternelle. Ce roman nous plonge de manière passionnante dans l'atmosphère du XIIeme siècle.
J'avais beaucoup entendu parler sur la blogosphère des romans de Carole Martinez, qui rencontrent un franc succès. Si le premier n'a pas su retenir mon attention, l'histoire du second, narrant les confessions d'une recluse au XIIe siècle en France, qui a préféré s'enfermer entre quatre murs plutôt que se voir imposer un mari qu'elle n'aime pas, cette histoire donc, m'a intriguée suffisamment pour que je me lance.
Esclarmonde le dit elle-même : " J'ai creusé ma foi pour m'évader et cette évasion passe par le reclusoir". Elle s'enferme pour être libre. Car en ce monde moyen-âgeux,
les femmes n'ont pas de voix. En tant que recluse, la jeune fille se construira une influence qui lui est inatteignable autrement. Si, à 15 ans, cet enfermement lui semble facile, les années qui vont suivre lui ouvriront, au fond de ses quatre murs que seule la fenestrelle vient aérer, bien des opportunités. Car à cette époque, la foi est bien puissante. Elle donne d'ailleurs à Esclarmonde la vision des croisades, où elle a envoyé son père à la mort, seul moyen pour qu'il s'absolve de ses pêchés. Sous le soleil incessant, c'est un véritable calvaire que vit cette sainte armée, partie à la conquête d'un monde qui n'est pas le sien pour libérer le tombeau du Christ.
Chaque fin de chapitre annonce un rebondissement et relance l'intérêt du lecteur, déjà tenu par la voix entêtante d'Esclarmonde, jeune fille qui porte sur son entourage un regard bienveillant mais clair. Si j'ai eu peur au début de ma lecture du style riche de Carole Martinez, avec des incursions parfois vers de la poésie digne des troubadours de l'époque, je reconnais qu'il fallait son talent pour porter par delà les siècles la voix de cette jeune fille loin d'être une sainte. L'auteur nous livre dans ces fausses mémoires toute la complexité d'un temps où les croyances locales se mêlaient à la foi catholique, où les femmes n'avaient que peu de poids et de voix face aux hommes tout puissants. Moi qui suis peu portée sur la spiritualité, j'ai trouvé chez Esclarmonde un personnage vraiment touchant et vivant, malgré la prison dans laquelle elle a choisi de s'enfermer.
Une lecture agréable et intéressante par laquelle j'ai eu plaisir à me laisser porter.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/01/du-domaine-des-murmures-carole-martinez.html
Une histoire étrange, terrible même, racontée sur le ton d'une sérénade sous un rosier en fleurs. L'exaltation mystique passée, on s'attend à des cris, à de la colère et des pleurs. La réclusion, abomination s'il en est une, s'avère la formule ****, cuvette et pot, vue sur la chapelle et les va et vient de la cour. C'est vite oublier que les emmurées ,si elles ne mouraient pas rapidement devenaient folles, couvertes de vermines et d'excréments. Le viol par le père aimé est décrit comme un fait, en une demi page sans la moindre émotion.Est-ce possible? la violence de la crucifiction
du même père paraît très aseptisée. Seule la relation à l'enfant sonne vraie. Tout semble, en définitive, une belle construction intellectuelle sur le couple enfermement -liberté. Le propos en devient édulcoré et perd toute sa force et sa beauté. ( très irritant eu égard aux qualités d'écriture de C.Martinez.)
Le juste ton aurait été, à mon sens, celui que l'auteur adopte enfin lorsque la recluse apprend sa punition, le vœu de silence absolu. Là, on y croit .La violence de sa colère est susceptible de la faire renoncer même à Dieu...Enfin, elle est vraie. On retrouve l'exaltation de la jeune fille à l'oreille coupée .
De nombreuses critiques ont déjà été écrites sur ce titre, et je pense que beaucoup de jolies choses ont déjà été dites. Je tenais tout de même à dire que cette lecture a été un vrai moment d'allégresse. L'auteure n'a pas son pareil pour décrire les choses, les lieux, les comportements.
Son personnage principal, Esclarmonde, est une jeune femme qui, a défaut de se marier contre son gré, décida se vivre recluse dans un recoin adossé à l'église du domaine des Murmures. C'est de son repère, petite pièce sans confort, qu'est racontée cette histoire si peu commune. Comme
elle, nous percevons les éléments extérieurs à travers sa cellule. On rencontre alors des pèlerins venus de loin pour se confier à elle, on voyage jusqu'au moyen orient, accompagnant les croisés dans leur quête, on vit les heures sombres de ce combat, tout comme le quotidien de sa vie de recluse.
Tout le talent de Carole Martinez est de créer de toute pièce cette histoire, en apportant des détails tirés de sources historiques sur la vie de ces femmes qui décidaient de vivre emmurées, de lier leur vie à dieu.
A tout cela, Carole Martinez insère dans son histoire des éléments fantastiques et mystiques...
La plume de l'auteure est poétique, les mots sont choisis avec une telle précision que l'on se délecte de cette histoire, on appréhende la fin car l'on sait alors que l'on quittera le domaine des Murmures et son ambiance emprunt de mysticisme, de violence parfois et surtout de poésie.
En 1187, Esclarmonde jeune fille de 17 ans refuse son mariage arrangé avec un jeune homme pour lequel elle n'éprouve aucun sentiment. Elle décide de se faire emmurer afin de consacrer sa vie à Dieu, mais elle va emporter avec elle un terrible secret...
Un roman qui se lit comme un conte, servit d'une écriture magique et envoutante et qui évoque les prémisses du féminisme au travers de personnages féminins fort déterminés et courageux.
En 1187, Esclarmonde est la fille du seigneur du domaine des Murmures. Son père l'a promise à Lothaire qui, s'il n'a pas les qualités du mari idéal (coureur de jupon et violeur à l'occasion), a du moins l'avantage d'être un bon parti. Mais le jour des noces, l'adolescente se rebelle et fait un coup d'éclat. Devant l'autel, elle refuse de prononcer le "oui" traditionnel, au lieu de cela ,elle se coupe une oreille et déclare vouloir consacrer sa vie à Dieu. Fou de rage, son père accède tout de même à sa demande et lui fait construire une minuscule cellule, tout contre la chapelle du
château. Recluse volontaire, Esclarmonde n'a plus désormais pour horizon que les murs de cellule et pour seul lien avec l'extérieur, une petite fenêtre à barreaux. Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle n'est pas entrée seule dans son tombeau de pierre...
Le XIIème siècle, une jeune mystique emmurée vivante, Dieu, la foi et les prières, voilà a priori des sujets qui me rebutaient mais j'ai fait confiance à l'auteure qui m'avait enchantée avec Le coeur cousu. Et j'ai bien fait! Encore une fois, Carole MARTINEZ a trempé a plume dans un philtre magique pour réussir un petit bijou. La pureté de son écriture, ses mots choisis avec soin, sa poésie font de ce livre un merveilleux moment de lecture. En s'enfermant, Esclarmonde se libère de la tyrannie des hommes et réussit à imposer sa volonté plus sûrement que si elle était libre de ses mouvements. Certes son corps est entravé par les murs mais son esprit est libre de voyager. Elle suit ainsi les pèlerins sur la route de Compostelle, son père parti en croisade, les gens auxquels elle tient, dans leur vie quotidienne.
Entre rêve et réalité, ce conte est le récit souvent cruel d'un Moyen-âge violent : brutalité envers les femmes, foi aveugle en Dieu, toute puissance des nobles. Mais c'est aussi un hymne à l'amour, que ce soit celui qui unit un homme et une femme, un père et sa fille, une mère et son fils, ou celui qu'on porte à Dieu.
Doux et cruel, poétique et sensuel, le roman d'Esclarmonde est de ceux dont on garde longtemps une trace en soi.
Achete par curiosité ayant lu le précédent Martinez et puis aussi parce qu'il avait eu le Goncourt lycéen.
Attrapée des les premières pages, idée étonnante qui m'a tenu en haleine.
Plutôt bien écrit.
Un très bon moment.
Carole Martinez nous conte l’histoire d’Esclarmonde, jeune recluse du domaine des murmures, qui, malgré son enfermement choisi, va influencer la vie du domaine par la puissance de ses convictions. A travers les barreaux de sa tombe, elle contemple le monde d’œil nouveau, remet en cause ses sentiments, sa foi et va étendre son pouvoir au-delà des frontiéres du domaine.
On bascule dans un rêve étrange et poétique sans savoir si l’on a envie de se réveiller.
Magique !!!
Merci aux lycéens qui ont su récompenser ce merveilleux livre de Carole Martinez..
Le choix fou d'une jeune femme
L'enfermement
Emouvant avec une si belle écriture
J’avais déjà pu apprécier l’écriture de Carole Martinez avec le cœur cousu ; avec ce second roman, j’apprécie encore plus son phrasé riche, sculpté, et cette manière si particulière de faire danser et voyager les mots. En effet, Carole Martinez n’hésite pas à emprunter tournures et expressions moyenâgeuses pour mieux coller à son propos.
Du cœur cousu, bien que radicalement différent, nous retrouvons la femme au centre du roman, ainsi que sa triste condition. Esclarmonde, est une jeune femme en avance sur son temps : elle préfère se donner un avenir funeste, plutôt
que d’accepter docilement qu’on en choisisse un pour elle. C’est dans l’abnégation, et la maternité qu’elle se réalise.
« Plusieurs heures ont passé avant qu’il ne rentrât de la chasse et j’ai savouré ce délai, j’en ai grignoté chaque seconde, accrochée à Elzéar, goûtant la chaleur de sa peau contre la mienne-toucher, caresser, enlacer, comme ce contact charnel m’était doux après ces mois de séparation d’avec les corps !-guettant les sourires aux anges sur son petit visage apaisé, m’offrant ce dernier plaisir de le sentir confiant, , endormi dans mes bras, abandonné bouche entrouverte. »
« L’enfantement n’est pas seulement une torture physique, mais une peur attachée comme une pierre à une joie intense »
Le sentiment maternel ne s’est jamais départi de cette femme qui s’enterrant vivante, acquiert des pouvoirs surnaturels, et parvient de fait à régner parmi les hommes. Ses songes lui offrent la possibilité de « voir » l’invisible….
C’est la qualité de l’écriture qui m’a tenue lors de ma lecture. La première moitié du roman, plus axée sur la femme a mieux retenu mon attention, et mon intérêt, que les visions d’Esclarmonde à propos de son père parti en croisade. Tous les passages relatifs à ce sujet m’ont ennuyée royalement. Carole Martinez, à mon humble avis, semble s’être perdue en route, et a bien failli me perdre également ; la brièveté du roman a temporisé ma lassitude .Assez vite, le déroulé de l’histoire part dans tous les sens, ajoutant à l’atmosphère qui tient à la fois du conte, de la légende, de la magie, une lourdeur, et une certaine incohérence qui m’a finalement assez déçue de cette lecture.
Il est difficile de rendre compte d’un roman dont on a apprécié le style, même s’il se révèle à la longue difficilement soutenable sur la durée (Et Carole Martinez a été bien inspirée de faire court, et d’éviter ainsi les quelques longueurs du cœur cousu), mais dont l’histoire ne laisse pas de marque indélébile. Carole Martinez, adoubée par les lycéens qui lui ont attribué le Goncourt, ne m’a pas convaincue, encore moins émue .J’attendais énormément de son second livre…il me déçoit. Alors comme le souligne le mot de l’éditeur, si ce livre "emporte dans un univers singulier, et cruel", en revanche pour "la sensualité prenante " promise…c’est un peu exagéré !!!
Une qualité d'écriture exceptionnelle pour un roman qui se dévore du début à la fin. A priori, en lisant la quatrième de couverture, ce roman ne semblait pas être fait pour moi car on pouvait s'attendre à un long monologue. Mais loin de là. En effet, Esclarmonde, l'héroïne, est une jeune fille de 16 ans, rebelle, qui au mépris de la volonté de son père, renonce à l'amour des hommes pour se consacrer à Dieu. Mais si cette jeune damoiselle est enfermée et ne peut sortir mais pour autant il se passe plein d'évènements qui viennent pimenter sa vie de recluse. Certes l'histoire se passe en 1187 mais Esclarmonde possède tous les traits de caractère des jeunes filles modernes. Le tout servi par un style fluide et hautement poétique qui font de la lecture de roman un pur moment de bonheur. Bref, un pur chef d'oeuvre littéraire. Ne pas le lire serait pécher!!!!
En commençant ce roman dont on m'avait vanté les qualités d'écriture, j'étais un peu sceptique : le thème de la réclusion d'une jeune fille au Moyen-Age, c'est un peu glauque, tout de même. En fait, rien de tout ça. J'ai même trouvé le début de l'histoire particulièrement lumineux. Le style de l'auteure y est sans doute pour quelque chose, une petite musique légère qui raconte, de la bouche même d'Esclarmonde, cette expérience de vie, avec ses doutes et ses certitudes. Puis le récit s'enlise un peu, au moment où la jeune fille, du fond de sa cellule, entrevoit le voyage de son père qu'elle a envoyé en Croisade. Le roman n'a retrouvé d'intérêt pour moi qu'à la fin, qui se place plutôt du côté des légendes médiévales mais qui clôt cette histoire de manière tout à fait cohérente. Une belle découverte que celle de cette auteure à l'écriture soignée et toute en finesse.
Pour son second roman campé à la fin du XIIè siècle en une société ou Foi et superstition se mêlent étroitement, Carole Martinez nous livre une histoire riche et merveilleuse.
Elle nous conte le destin d'Esclarmonde -qui pour échapper au joug des hommes choisie la vie de Recluse- et nous entraîne en un monde sensuel, spirituel voire mystique ou songes et réalités sont liés.
C'est aussi l'occasion d'aborder des sujets universels : la condition du "sexe faible", l'Amour (charnel, filial, de Dieu...), la Liberté et ses muselières ; cette part de rêve qui a disparu de notre quotidien
et qui nous manque assurément.
J'avais beaucoup aimé le précédent roman de Carole Martinez, "le coeur cousu". Elle nous emmène cette fois dans un univers déroutant avec des personnages inattendus. En 1187, Esclarmonde, jeune fille de 15 ans se refuse à son prétendant et choisit de se fait emmurer pour consacrer sa vie à Dieu. Ce livre apporte un bel éclairage sur la condition des femmes au Moyen-Age et sur la place de la religion dans la société. A lire.
moments de grâce
J'adore cet auteur, elle écrit merveilleusement bien et ses sujets sont totalement dépaysants quel que soit l'époque, le lieu ou les personnages.Ici, Carole Martinez nous raconte l'histoire d'Esclarmonde qui le jour de ses noces refuse de dire "oui" et exige d'être emmurée jusqu'à sa mort. Mais tout ne sera pas si simple et son père, seigneur des Murmures n'acceptera pas cette décision. Elle sera le témoin de son époque et inspirera les pèlerins allant en terre sainte.Conte sensuel et et cruel, ce texte nous marque à jamais. Ce texte a reçu le prix Goncourt des lycéens en 2011.Lisez aussi "le coeur cousu" si vous aimez cet écrivain.