Après Dreyfus... qui évoquait la condition juive dans la Pologne des années trente, Pologne imaginée, recréée de toutes pièces, Pologne mythique des récits familiaux et des lectures glanées par l'auteur qui n'y a jamais mis les pieds, il y eut L'Atelier qui tentait de mettre en scène ces mêmes juifs, devenus français, survivants égarés dans le Paris de l'après-guerre. (...)
Je me mis en aveugle à écrire Zone libre juste après les représentations de L'Atelier, comme si je devais finir quelque chose d'urgent. Bientôt je dus reconnaître que je n'y arrivais pas. J'avais les personnages, l'époque, je connaissais la législation anti-juive sur le bout des doigts, j'avais un vague plan, les lieux en tête, mais je n'y arrivais pas.
Au cours de ces dix années pendant lesquelles j'écrivis des tas d'autres choses, je n'avais qu'un seul but, qu'un seul désir, qu'un seul projet d'écriture : Zone libre. Ce temps à demi vécu par moi m'échappait. Né en 1939, je fus caché en zone ponné à la main de mon frère aîné pen guerre. La zone libre, entre la Polog Dreyfus... et l'atelier trop réel de mon zone libre me semblait inaccessible.
Après Dreyfus... qui évoquait la condition juive dans la Pologne des années trente, Pologne imaginée, recréée de toutes pièces, Pologne mythique des récits familiaux et des lectures glanées par l'auteur qui n'y a jamais mis les pieds, il y eut L'Atelier qui tentait de mettre en scène ces mêmes juifs, devenus français, survivants égarés dans le Paris de l'après-guerre. (...)
Je me mis en aveugle à écrire Zone libre juste après les représentations de L'Atelier, comme si je devais finir quelque chose d'urgent. Bientôt je dus reconnaître que je n'y arrivais pas. J'avais les personnages, l'époque, je connaissais la législation anti-juive sur le bout des doigts, j'avais un vague plan, les lieux en tête, mais je n'y arrivais pas.
Au cours de ces dix années pendant lesquelles j'écrivis des tas d'autres choses, je n'avais qu'un seul but, qu'un seul désir, qu'un seul projet d'écriture : Zone libre. Ce temps à demi vécu par moi m'échappait. Né en 1939, je fus caché en zone ponné à la main de mon frère aîné pen guerre. La zone libre, entre la Polog Dreyfus... et l'atelier trop réel de mon zone libre me semblait inaccessible.