Diasporisations sociolinguistiques et précarités. Discrimination(s) et mobilité(s)

Par : Thierry Bulot, Isabelle Boyer, Marie-Madeleine Bertucci
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  • Nombre de pages187
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions15,4 cm × 23,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-343-03633-5
  • EAN9782343036335
  • Date de parution23/05/2014
  • CollectionEspaces discursifs
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Quels sont les liens, les corrélations entre les concepts de précarité voire de précarisation avec les processus socio-langagiers attestés de mise à distance ? Dans quelle mesure la compréhension sociolinguistique des espaces urbains construits comme marginaux, relégués, populaires et finalement systématiquement marqués par un plurilinguisme négatif et stigmatisant permet-elle de concevoir les dynamiques de différenciation identitaire dans un contexte global de mobilité ? Ce volume tente de répondre à ces questions par la confrontation des disciplines, des approches, des théories et des terrains urbains (Cameroun, Algérie, Canada, République tchèque, Espagne, France).
Pour autant, si le concept de précarité langagière y est centralement interrogé, il n'y est pas perçu comme transférable à toutes les situations urbaines façonnées par l'urbanisation sociolinguistique ; il permet cependant d'approcher la multipolarisation des espaces de référence en lien avec les faits patents de confinement linguistique de populations certes mises en mots comme populaires mais surtout marquées par des pratiques plurilingues discriminantes.
Inscrit dans les débats concernant une sociolinguistique urbaine posant l'intervention comme centrale, il constitue un moment essentiel et émergent de l'équipement terminologique et actionnel du champ de recherche.
Quels sont les liens, les corrélations entre les concepts de précarité voire de précarisation avec les processus socio-langagiers attestés de mise à distance ? Dans quelle mesure la compréhension sociolinguistique des espaces urbains construits comme marginaux, relégués, populaires et finalement systématiquement marqués par un plurilinguisme négatif et stigmatisant permet-elle de concevoir les dynamiques de différenciation identitaire dans un contexte global de mobilité ? Ce volume tente de répondre à ces questions par la confrontation des disciplines, des approches, des théories et des terrains urbains (Cameroun, Algérie, Canada, République tchèque, Espagne, France).
Pour autant, si le concept de précarité langagière y est centralement interrogé, il n'y est pas perçu comme transférable à toutes les situations urbaines façonnées par l'urbanisation sociolinguistique ; il permet cependant d'approcher la multipolarisation des espaces de référence en lien avec les faits patents de confinement linguistique de populations certes mises en mots comme populaires mais surtout marquées par des pratiques plurilingues discriminantes.
Inscrit dans les débats concernant une sociolinguistique urbaine posant l'intervention comme centrale, il constitue un moment essentiel et émergent de l'équipement terminologique et actionnel du champ de recherche.