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A travers amours et guerres, envoûté par l'énigmatique Diadorim, évoquant toutes les aventures qui firent de lui un preux jagunço, un gardien de troupeaux, Riobaldo, raconte les journées encore brûlantes passées de bataille en bataille, les longues chevauchées à méditer sur la vie et la mort, dans le décor aride du sertão, lieu de l'épreuve, de la révélation et de la confrontation à l'infini. Unique roman et chef-d'oeuvre du plus grand écrivain brésilien du XXe siècle, Diadorim apparaît d'ores et déjà, au même titre que Don Quichotte, La Chanson de Roland ou Faust pour la tradition européenne, comme une oeuvre mythique de dimension universelle.
Un véritable tour de force sur le plan de la langue. Une des oeuvres formellement les plus abouties du siècle.
Une Iliade brésilienne
Si Joyce a écrit son anti-Odyssée de l'ère moderne, Guimarães Rosa a écrit son anti-Iliade. Et en même temps, sa version toute en couleur du mythe de Faust. Le tout versé dans une langue nouvelle, recréée à partir du parler des gens de l'intérieur du Minas Gerais, au Brésil.
Avec Riobaldo et les autres personnages, nous voilà montés sur des chevaux pour la guerre et l'amour, chevauchant le vide, méditant sur la vie et la mort, sur l'amitié et l'amour, sur le sens ultime de l'existence. Lyrisme et cruauté. Sagesse. Excès. L'humain.
Une œuvre à lire et à relire, à emporter avec soi dans nos voyages d'été, d'hiver.
Il y a des livres qui, une fois lus, nous quittent. Il y en a d'autres, que l'on quitte même avant les avoir finis. Celui-ci, il ne vous quittera pas. Vous ne le quitterez pas.