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Dans cet essai rédigé au lendemain des attentats du 11 Septembre, Susan Sontag pose un regard neuf sur les emplois de la photographie devant les souffrances de la guerre. Près de quatre décennies après Sur la photographie, elle dessille une fois de plus les yeux de ses contemporains en s'interrogeant sur nos façons de voir et de représenter le monde. Les images "chocs", omniprésentes, nous rapprochent-elles ou nous éloignent-elles de la réalité ? Nous aident-elles à comprendre les souffrances d'autrui, ou érigent-elles au contraire, entre notre mil et ce qu'il voit, un mur d'indifférence ? Susan Sontag retrace l'évolution de la sensibilité collective face aux visions d'horreur auxquelles l'humanité ne cesse de se confronter, des tableaux de Goya aux charniers du Rwanda ou de Sarajevo en passant par les photographies de la guerre de Sécession, des tranchées de Verdun et des camps de la mort.
Un texte de référence sur le pouvoir des images et l'expérience de la guerre.
La souffrance, les images
Écrit juste après les attentats du 11 Septembre, cette essai pose la question – essentielle – de notre rapport aux images de la souffrance – de celle, surtout, due à la guerre.
De quoi s'agit-il ? De la photographie et de son rapport à la mort, de son rapport aussi aux autres formes de l'art. De notre souffrance et de celle des autres. De la peur et de la compassion. De l'indignation et de l'indifférence que les images peuvent susciter. De l'importance de la mémoire mais surtout de celle de la réflexion.
Virginia Woolf ("Trois guinées"), Capra, Sebastião Salgado, Abel Gance, Goya. Autant de références, parmi d'autres, qui permettent à Sontag de retracer l'évolution de la représentation de l'horreur, ainsi que de notre sensibilité face à celle-ci.
Un essai fondamental !