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Triste
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Inattendu
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XXIe siècle
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Intriguant
Comme il est étrange ce nouveau roman de Yann Queffélec !
La construction en alternance de personnages mais aussi d'époque permet peu à peu au lecteur de comprendre comment Yolanda et Nividic en sont arrivés à une telle haine et à un tel dégoût de l'un pour l'autre mais également d'eux-mêmes.
Les différents points de vue donnent ainsi une reconstitution de la destruction d'un couple qui ne peut survivre à la pire des catastrophes : la perte de leur enfant.
Alors que Nividic s'enfonce dans la forêt et rencontre Dée, alors que Nividic entend toujours la voix de son fils, le lecteur
est entrainé dans une sphère étrange, au bord de la folie, voir même de la schizophrénie... cette folie d'une telle force qu'elle fait tout voler en éclat, cette folie qui est provoquée par la perte de celui que l'on aime plus que tout au monde, plus que soi-même.
Quelques chapitres donnent voix à cet enfant disparu 13 ans plus tôt et donnent ainsi toute la morale à cette histoire : bien que disparus, les êtres aimés nous entourent toujours d'une présence palpable.
Mais, au-delà, de la perte d'un être cher, Yann Queffélec aborde aussi la difficulté de vivre avec ce culpabilité profondément destructrice, cette question qui tourne en boucle : "Est-ce que je suis responsable de ce drame ?"
C'est parce que Nividic arrête d'accuser Yolanda et cède à ses démons que sa vie dérape et part dans tous les sens.... Parce qu'au fond de lui, il n'a jamais osé le dire, que, oui, peut-être, sa Yolanda n'est pas la seule responsable de la perte de leur fils.
Mais, il lui faudra peut être atteindre ce degré de destruction pour pouvoir se guérir et démarrer une nouvelle vie... sans ce fils, mais une vie quand même.
Un livre complètement déstabilisant par sa construction, entre onirisme et brutale réalité
Désirable, la vie ?
Comme il est étrange ce nouveau roman de Yann Queffélec !
La construction en alternance de personnages mais aussi d'époque permet peu à peu au lecteur de comprendre comment Yolanda et Nividic en sont arrivés à une telle haine et à un tel dégoût de l'un pour l'autre mais également d'eux-mêmes.
Les différents points de vue donnent ainsi une reconstitution de la destruction d'un couple qui ne peut survivre à la pire des catastrophes : la perte de leur enfant.
Alors que Nividic s'enfonce dans la forêt et rencontre Dée, alors que Nividic entend toujours la voix de son fils, le lecteur est entrainé dans une sphère étrange, au bord de la folie, voir même de la schizophrénie... cette folie d'une telle force qu'elle fait tout voler en éclat, cette folie qui est provoquée par la perte de celui que l'on aime plus que tout au monde, plus que soi-même.
Quelques chapitres donnent voix à cet enfant disparu 13 ans plus tôt et donnent ainsi toute la morale à cette histoire : bien que disparus, les êtres aimés nous entourent toujours d'une présence palpable.
Mais, au-delà, de la perte d'un être cher, Yann Queffélec aborde aussi la difficulté de vivre avec ce culpabilité profondément destructrice, cette question qui tourne en boucle : "Est-ce que je suis responsable de ce drame ?"
C'est parce que Nividic arrête d'accuser Yolanda et cède à ses démons que sa vie dérape et part dans tous les sens.... Parce qu'au fond de lui, il n'a jamais osé le dire, que, oui, peut-être, sa Yolanda n'est pas la seule responsable de la perte de leur fils.
Mais, il lui faudra peut être atteindre ce degré de destruction pour pouvoir se guérir et démarrer une nouvelle vie... sans ce fils, mais une vie quand même.
Un livre complètement déstabilisant par sa construction, entre onirisme et brutale réalité