Résumé éditeur : Un crime, huit femmes… Le retour de Fruttero avec son premier roman sans Lucentini : de la grande manipulation, du grand polar, une comédie de mœurs aussi impitoyable que savoureuse.
On découvre dans un fossé de la périphérie de Turin le cadavre d’une jeune prostituée roumaine. Crime des bas-fonds ? Règlement de comptes ? Ou trouble machination, ourdie dans un tout autre monde, bien plus insoupçonnable ? La victime n’était pas prostituée mais déguisée en prostituée…
Tandis que la police piétine, elles sont huit – huit femmes – à nous donner leur
version de ce crime scabreux. De la carabinière à la journaliste, de la serveuse à la femme du monde, de la grenouille de bénitier à la jeune aristocrate, chacune nous entraîne dans son monde, dessinant une fascinante complexité humaine : férocité des bas-fonds, vulgarité obscène des médias, bonhomie sotte et râleuse du petit peuple, raffinement cruel ou bêtise des habitants des beaux quartiers et des antiques châteaux piémontais…
Prenant tour à tour la parole, chacune nous raconte ce qu’elle sait, ou croit savoir, ou feint de ne pas savoir… Car chacune est, de près ou de loin, mêlée à ce meurtre.
Mon avis : Le duo Fruttero-Lucentini a donc survécu à la disparition de Lucentini voici déjà quelques années. Ces brillants duettistes italiens qui ont tant fait pour le roman policier dans les années 80/90 (La femme du dimanche, Place de Sienne côté ombre, La nuit du grand boss, Ce qu'a vu le vent d'Ouest, L'amant sans domicile fixe ...) n'ont laissé que de merveilleux souvenirs. Fruttero va les raviver avec son premier roman solo.
Comme dans une pièce de théâtre de Pirandello et dans une mécanique bien huilée, huit femmes vont entremêler leurs monologues au fil d'une brillante partition que Fruttero orchestre tout en brouillant comme à son habitude subtilement les pistes.
Chacune de ces huit femmes est bien dessinée et, à travers ses vérités ou mensonges, laisse apercevoir un reflet de l'Italie à travers toutes ses couches sociales, ses illusions, ses compromissions. Car outre le roman policier, à travers ce portrait de groupe brillant et ironique il y a là roman de moeurs et satire sociale.
Un régal à l'italienne !
Des femmes, rien que des femmes ...
Résumé éditeur : Un crime, huit femmes… Le retour de Fruttero avec son premier roman sans Lucentini : de la grande manipulation, du grand polar, une comédie de mœurs aussi impitoyable que savoureuse.
On découvre dans un fossé de la périphérie de Turin le cadavre d’une jeune prostituée roumaine. Crime des bas-fonds ? Règlement de comptes ? Ou trouble machination, ourdie dans un tout autre monde, bien plus insoupçonnable ? La victime n’était pas prostituée mais déguisée en prostituée…
Tandis que la police piétine, elles sont huit – huit femmes – à nous donner leur version de ce crime scabreux. De la carabinière à la journaliste, de la serveuse à la femme du monde, de la grenouille de bénitier à la jeune aristocrate, chacune nous entraîne dans son monde, dessinant une fascinante complexité humaine : férocité des bas-fonds, vulgarité obscène des médias, bonhomie sotte et râleuse du petit peuple, raffinement cruel ou bêtise des habitants des beaux quartiers et des antiques châteaux piémontais…
Prenant tour à tour la parole, chacune nous raconte ce qu’elle sait, ou croit savoir, ou feint de ne pas savoir… Car chacune est, de près ou de loin, mêlée à ce meurtre.
Mon avis : Le duo Fruttero-Lucentini a donc survécu à la disparition de Lucentini voici déjà quelques années. Ces brillants duettistes italiens qui ont tant fait pour le roman policier dans les années 80/90 (La femme du dimanche, Place de Sienne côté ombre, La nuit du grand boss, Ce qu'a vu le vent d'Ouest, L'amant sans domicile fixe ...) n'ont laissé que de merveilleux souvenirs. Fruttero va les raviver avec son premier roman solo.
Comme dans une pièce de théâtre de Pirandello et dans une mécanique bien huilée, huit femmes vont entremêler leurs monologues au fil d'une brillante partition que Fruttero orchestre tout en brouillant comme à son habitude subtilement les pistes.
Chacune de ces huit femmes est bien dessinée et, à travers ses vérités ou mensonges, laisse apercevoir un reflet de l'Italie à travers toutes ses couches sociales, ses illusions, ses compromissions. Car outre le roman policier, à travers ce portrait de groupe brillant et ironique il y a là roman de moeurs et satire sociale.
Un régal à l'italienne !