Luba Jurgenson est maître de conférences à Paris-Sorbonne en littérature russe, membre du Circe (Centre interdisciplinaire de recherches centre-européennes) et codirectrice (avec Alexandre Prstojevic) du séminaire « Récit, Fiction, Histoire » à lEHESS (CRAL). Son travail porte sur la représentation littéraire des violences extrêmes, essentiellement nazies et soviétiques.
Des écrivains face à la persécution, au massacre de masse et au génocide
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- Nombre de pages204
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.245 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-84743-281-7
- EAN9782847432817
- Date de parution29/12/2020
- ÉditeurPétra (Editions)
Résumé
"Plus réelle que la réalité" selon la formule de Levinas, Pauvre d'art contribue à la construction de la vérité des événements. Des écrivains face à la persécution, au massacre de masse et au génocide se donne pour objectif d'interroger les écrits produits sous des régimes de terreur d'une part dans leur rapport à la réalité historique, d'autre part dans le sens où ils ouvrent l'espace d'un débat éthique.
Ce n'est pourtant pas par sa capacité à porter un jugement qu'une oeuvre d'art affirme son appartenance à une certaine littérature "engagée", mais surtout par son "dégagement", au sens où Levinas l'entend lorsqu'il parle d'un dégagement "en deçà". Au-delà de l'échantillon restreint de textes présentés dans ce recueil, celui-ci a pour objectif d'offrir une réflexion sur un espace littéraire qui, tout en revendiquant son autonomie, consubstantielle de la modernité dont les auteurs analysés sont des représentants, articule celle-ci à une présence agissante dans la Cité.
Face à la persécution, les replis du texte littéraire peuvent offrir des cachettes pour une stratégie de défense. Mais le texte peut également devenir un lieu où s'exposer, voire se sacrifier, lorsque le projet artistique l'exige. Sans vouloir nécessairement séparer les deux démarches, ni les soumettre à un jugement, ce recueil donne à voir la complexité et la diversité des réponses littéraires à la terreur.
Ce n'est pourtant pas par sa capacité à porter un jugement qu'une oeuvre d'art affirme son appartenance à une certaine littérature "engagée", mais surtout par son "dégagement", au sens où Levinas l'entend lorsqu'il parle d'un dégagement "en deçà". Au-delà de l'échantillon restreint de textes présentés dans ce recueil, celui-ci a pour objectif d'offrir une réflexion sur un espace littéraire qui, tout en revendiquant son autonomie, consubstantielle de la modernité dont les auteurs analysés sont des représentants, articule celle-ci à une présence agissante dans la Cité.
Face à la persécution, les replis du texte littéraire peuvent offrir des cachettes pour une stratégie de défense. Mais le texte peut également devenir un lieu où s'exposer, voire se sacrifier, lorsque le projet artistique l'exige. Sans vouloir nécessairement séparer les deux démarches, ni les soumettre à un jugement, ce recueil donne à voir la complexité et la diversité des réponses littéraires à la terreur.
"Plus réelle que la réalité" selon la formule de Levinas, Pauvre d'art contribue à la construction de la vérité des événements. Des écrivains face à la persécution, au massacre de masse et au génocide se donne pour objectif d'interroger les écrits produits sous des régimes de terreur d'une part dans leur rapport à la réalité historique, d'autre part dans le sens où ils ouvrent l'espace d'un débat éthique.
Ce n'est pourtant pas par sa capacité à porter un jugement qu'une oeuvre d'art affirme son appartenance à une certaine littérature "engagée", mais surtout par son "dégagement", au sens où Levinas l'entend lorsqu'il parle d'un dégagement "en deçà". Au-delà de l'échantillon restreint de textes présentés dans ce recueil, celui-ci a pour objectif d'offrir une réflexion sur un espace littéraire qui, tout en revendiquant son autonomie, consubstantielle de la modernité dont les auteurs analysés sont des représentants, articule celle-ci à une présence agissante dans la Cité.
Face à la persécution, les replis du texte littéraire peuvent offrir des cachettes pour une stratégie de défense. Mais le texte peut également devenir un lieu où s'exposer, voire se sacrifier, lorsque le projet artistique l'exige. Sans vouloir nécessairement séparer les deux démarches, ni les soumettre à un jugement, ce recueil donne à voir la complexité et la diversité des réponses littéraires à la terreur.
Ce n'est pourtant pas par sa capacité à porter un jugement qu'une oeuvre d'art affirme son appartenance à une certaine littérature "engagée", mais surtout par son "dégagement", au sens où Levinas l'entend lorsqu'il parle d'un dégagement "en deçà". Au-delà de l'échantillon restreint de textes présentés dans ce recueil, celui-ci a pour objectif d'offrir une réflexion sur un espace littéraire qui, tout en revendiquant son autonomie, consubstantielle de la modernité dont les auteurs analysés sont des représentants, articule celle-ci à une présence agissante dans la Cité.
Face à la persécution, les replis du texte littéraire peuvent offrir des cachettes pour une stratégie de défense. Mais le texte peut également devenir un lieu où s'exposer, voire se sacrifier, lorsque le projet artistique l'exige. Sans vouloir nécessairement séparer les deux démarches, ni les soumettre à un jugement, ce recueil donne à voir la complexité et la diversité des réponses littéraires à la terreur.



















