Dernières lettres
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- Nombre de pages232
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.15 kg
- Dimensions11,0 cm × 17,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-7436-2921-2
- EAN9782743629212
- Date de parution26/11/2014
- CollectionRivages Poche. Petite Bibliot
- ÉditeurRivages
- TraducteurJacques-Olivier Bégot
Résumé
Prélevées dans son abondante correspondance, ces dernières lettres sont souvent rédigées en français, à cause des nécessités de la communication ou des contraintes de la censure qui s'exerce sur le courrier à partir de septembre 1939. La correspondance éclaire également les démêlés de l'exilé avec l'administration : Benjamin (qui est officiellement destitué de la nationalité allemande en 1939) tente d'abord d'obtenir la nationalité française, puis s'efforce de réunir les documents nécessaires à la délivrance d'un visa pour les Etats-Unis, où l'attendent Horkheimer et Adorno.
Non moins émouvantes sont les lettres qui évoquent les longues semaines passées, à l'automne 1939, dans le camp où Benjamin est interné à proximité de Nevers. Dans son ultime message d'adieu, daté du 25 septembre 1940, Benjamin, sur le point de mettre fin à ses jours, évoque " toutes ces lettres que j'eusse voulu écrire ". A défaut de pouvoir les lire, celles qu'il a réussi à arracher au désastre composent un portrait bouleversant de l'auteur.
Non moins émouvantes sont les lettres qui évoquent les longues semaines passées, à l'automne 1939, dans le camp où Benjamin est interné à proximité de Nevers. Dans son ultime message d'adieu, daté du 25 septembre 1940, Benjamin, sur le point de mettre fin à ses jours, évoque " toutes ces lettres que j'eusse voulu écrire ". A défaut de pouvoir les lire, celles qu'il a réussi à arracher au désastre composent un portrait bouleversant de l'auteur.
Prélevées dans son abondante correspondance, ces dernières lettres sont souvent rédigées en français, à cause des nécessités de la communication ou des contraintes de la censure qui s'exerce sur le courrier à partir de septembre 1939. La correspondance éclaire également les démêlés de l'exilé avec l'administration : Benjamin (qui est officiellement destitué de la nationalité allemande en 1939) tente d'abord d'obtenir la nationalité française, puis s'efforce de réunir les documents nécessaires à la délivrance d'un visa pour les Etats-Unis, où l'attendent Horkheimer et Adorno.
Non moins émouvantes sont les lettres qui évoquent les longues semaines passées, à l'automne 1939, dans le camp où Benjamin est interné à proximité de Nevers. Dans son ultime message d'adieu, daté du 25 septembre 1940, Benjamin, sur le point de mettre fin à ses jours, évoque " toutes ces lettres que j'eusse voulu écrire ". A défaut de pouvoir les lire, celles qu'il a réussi à arracher au désastre composent un portrait bouleversant de l'auteur.
Non moins émouvantes sont les lettres qui évoquent les longues semaines passées, à l'automne 1939, dans le camp où Benjamin est interné à proximité de Nevers. Dans son ultime message d'adieu, daté du 25 septembre 1940, Benjamin, sur le point de mettre fin à ses jours, évoque " toutes ces lettres que j'eusse voulu écrire ". A défaut de pouvoir les lire, celles qu'il a réussi à arracher au désastre composent un portrait bouleversant de l'auteur.