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Écrits sur le théâtre. Anthologie établie et préfacée par Marianne Dautrey 2025
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- Nombre de pages160
- Poids0.001 kg
- ISBN978-2-84681-779-0
- EAN9782846817790
- Date de parution25/09/2025
- CollectionDu désavantage du vent
- ÉditeurSOLITAIRES INT
- PréfacierMarianne Dautrey
- TraducteurPhilippe Ivernel
Résumé
Walter Benjamin est allé au théâtre. Toute sa vie. Dès son enfance. En Italie, en France, dans la Russie d'après la révolution, en Autriche et, bien sûr, en Allemagne. Et toujours il a écrit. Ce recueil fait découvrir un Benjamin critique de théâtre encore inédit en français. Il révèle combien cette écriture critique a infléchi la pensée théorique de ce philosophe du langage et de l'histoire et combien la fréquentation des théâtres, de toutes les sortes de théâtre, et des gens de théâtre ont déporté son attention du texte vers les pratiques proprement scéniques.
Au moment où la radio et le cinéma marginalisaient la scène, Benjamin s'interroge : qu'apporte encore la présence physique des acteurs ? Comment la scène agit sur un public que cinéma et radio ont massifié ? Si ses études sur la tragédie et le théâtre baroque lui ont permis de penser, sur un plan métaphysique, la possibilité d'une vie libérée des rets du destin, son "Programme pour un théâtre d'enfants prolétarien" (1929), coécrit avec la metteuse en scène lettone Asja Lascis, ses études sur Brecht lui ont fait entrevoir la possibilité d'une émancipation politique et révolutionnaire d'un individu pour la première transfiguré par la technique.
Au moment où la radio et le cinéma marginalisaient la scène, Benjamin s'interroge : qu'apporte encore la présence physique des acteurs ? Comment la scène agit sur un public que cinéma et radio ont massifié ? Si ses études sur la tragédie et le théâtre baroque lui ont permis de penser, sur un plan métaphysique, la possibilité d'une vie libérée des rets du destin, son "Programme pour un théâtre d'enfants prolétarien" (1929), coécrit avec la metteuse en scène lettone Asja Lascis, ses études sur Brecht lui ont fait entrevoir la possibilité d'une émancipation politique et révolutionnaire d'un individu pour la première transfiguré par la technique.
Walter Benjamin est allé au théâtre. Toute sa vie. Dès son enfance. En Italie, en France, dans la Russie d'après la révolution, en Autriche et, bien sûr, en Allemagne. Et toujours il a écrit. Ce recueil fait découvrir un Benjamin critique de théâtre encore inédit en français. Il révèle combien cette écriture critique a infléchi la pensée théorique de ce philosophe du langage et de l'histoire et combien la fréquentation des théâtres, de toutes les sortes de théâtre, et des gens de théâtre ont déporté son attention du texte vers les pratiques proprement scéniques.
Au moment où la radio et le cinéma marginalisaient la scène, Benjamin s'interroge : qu'apporte encore la présence physique des acteurs ? Comment la scène agit sur un public que cinéma et radio ont massifié ? Si ses études sur la tragédie et le théâtre baroque lui ont permis de penser, sur un plan métaphysique, la possibilité d'une vie libérée des rets du destin, son "Programme pour un théâtre d'enfants prolétarien" (1929), coécrit avec la metteuse en scène lettone Asja Lascis, ses études sur Brecht lui ont fait entrevoir la possibilité d'une émancipation politique et révolutionnaire d'un individu pour la première transfiguré par la technique.
Au moment où la radio et le cinéma marginalisaient la scène, Benjamin s'interroge : qu'apporte encore la présence physique des acteurs ? Comment la scène agit sur un public que cinéma et radio ont massifié ? Si ses études sur la tragédie et le théâtre baroque lui ont permis de penser, sur un plan métaphysique, la possibilité d'une vie libérée des rets du destin, son "Programme pour un théâtre d'enfants prolétarien" (1929), coécrit avec la metteuse en scène lettone Asja Lascis, ses études sur Brecht lui ont fait entrevoir la possibilité d'une émancipation politique et révolutionnaire d'un individu pour la première transfiguré par la technique.