De Profundis m'avait tapé dans l'œil dès sa sortie. La cause : cette sublime couverture, douce et mystérieuse... L'album a finalement rejoint la longue liste des BD-qui-me-font-envie-mais-il-y-en-a-tellement-que-j'ai-fini-par-l'oublier. Elle s'est brusquement rappelée à mon souvenir lors de mes errances à la bibliothèque et je l'ai dévoré instantanément, sur place. Verdict ? Déception ! Incompréhension ! Ascenseur émotionnel !
[...]
Le scénario m'est apparu décousu, brouillon. On ne sait rien, ni pourquoi, ni comment, ni même qui, et la part de mystère et d'étrangeté grandissante qui entoure les deux gracieuses "sauveuses" de notre héros ne trouve aucune explication. Je suis loin d'être totalement hermétique à la poésie ou au fantastique, mais De Profundis est bien trop étrange pour moi. J'ai en outre trouvé le rythme de la narration bancal et convulsif. Cet album m'a laissé exactement la même impression qu'Un regard par dessus l'épaule de Paquet & Sandoval : le sentiment que l'auteur a accidentellement confondu ses doliprane® avec du LSD. Cette bande dessinée est sauvée des eaux (c'est de circonstance !) par le trait sensible et la sublime palette de couleurs utilisée par Chanouga. Les planches, délicatement ouvragées, sont souvent dominées par deux tons complémentaires qui apportent contraste et lumière. J'ai été complètement transportée par la beauté et l'atmosphère magique de certaines pages, même si le découpage beaucoup trop classique ne met absolument pas en valeur la poésie et la fantaisie des illustrations.
En conclusion, De Profundis est une grosse déconvenue uniquement rattrapée par les graphismes enchanteurs. Je suivrai d'un œil le travail futur de Chanouga, en espérant qu'il collabore avec d'autres scénaristes et qu'il nous livre quelque chose de moins abstrait.
De Profundis m'avait tapé dans l'œil dès sa sortie. La cause : cette sublime couverture, douce et mystérieuse... L'album a finalement rejoint la longue liste des BD-qui-me-font-envie-mais-il-y-en-a-tellement-que-j'ai-fini-par-l'oublier. Elle s'est brusquement rappelée à mon souvenir lors de mes errances à la bibliothèque et je l'ai dévoré instantanément, sur place. Verdict ? Déception ! Incompréhension ! Ascenseur émotionnel !
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Le scénario m'est apparu décousu, brouillon. On ne sait rien, ni pourquoi, ni comment, ni même qui, et la part de mystère et d'étrangeté grandissante qui entoure les deux gracieuses "sauveuses" de notre héros ne trouve aucune explication. Je suis loin d'être totalement hermétique à la poésie ou au fantastique, mais De Profundis est bien trop étrange pour moi. J'ai en outre trouvé le rythme de la narration bancal et convulsif. Cet album m'a laissé exactement la même impression qu'Un regard par dessus l'épaule de Paquet & Sandoval : le sentiment que l'auteur a accidentellement confondu ses doliprane® avec du LSD. Cette bande dessinée est sauvée des eaux (c'est de circonstance !) par le trait sensible et la sublime palette de couleurs utilisée par Chanouga. Les planches, délicatement ouvragées, sont souvent dominées par deux tons complémentaires qui apportent contraste et lumière. J'ai été complètement transportée par la beauté et l'atmosphère magique de certaines pages, même si le découpage beaucoup trop classique ne met absolument pas en valeur la poésie et la fantaisie des illustrations.
En conclusion, De Profundis est une grosse déconvenue uniquement rattrapée par les graphismes enchanteurs. Je suivrai d'un œil le travail futur de Chanouga, en espérant qu'il collabore avec d'autres scénaristes et qu'il nous livre quelque chose de moins abstrait.