De la Ville à l'Etat. La bourgeoisie parisienne, XVIIe-XVIIIe siècle
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- Nombre de pages552
- PrésentationBroché
- Poids0.755 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,7 cm
- ISBN978-2-226-18707-9
- EAN9782226187079
- Date de parution04/02/2009
- CollectionBibliothèque Histoire
- ÉditeurAlbin Michel
Résumé
Longtemps assimilée à la libre conscience et à la naissance de l'individualisme, la bourgeoisie s'accommode mal de l'Ancien Régime. Quelle place pour elle dans une société organisée par le privilège, qu'incarnent à eux seuls le clergé et la noblesse ? Pouvait-elle exister avant une Révolution qui permettra son avènement ? A partir d'une riche documentation, Mathieu Marraud parvient avec finesse à retracer les pratiques et les parcours sociaux d'une bourgeoisie parisienne qui prend ainsi corps sous nos yeux.
Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot, en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité, grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, un entrelacs de ramilles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal.
Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. Elle se renforce dans la spiritualité. Elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. A l'opposé, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'Etat.
Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot, en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité, grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, un entrelacs de ramilles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal.
Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. Elle se renforce dans la spiritualité. Elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. A l'opposé, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'Etat.
Longtemps assimilée à la libre conscience et à la naissance de l'individualisme, la bourgeoisie s'accommode mal de l'Ancien Régime. Quelle place pour elle dans une société organisée par le privilège, qu'incarnent à eux seuls le clergé et la noblesse ? Pouvait-elle exister avant une Révolution qui permettra son avènement ? A partir d'une riche documentation, Mathieu Marraud parvient avec finesse à retracer les pratiques et les parcours sociaux d'une bourgeoisie parisienne qui prend ainsi corps sous nos yeux.
Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot, en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité, grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, un entrelacs de ramilles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal.
Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. Elle se renforce dans la spiritualité. Elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. A l'opposé, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'Etat.
Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot, en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité, grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, un entrelacs de ramilles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal.
Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. Elle se renforce dans la spiritualité. Elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. A l'opposé, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'Etat.