De la ville à l'Etat
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- Nombre de pages560
- FormatPDF
- ISBN978-2-226-21364-8
- EAN9782226213648
- Date de parution04/02/2009
- Protection num.Adobe DRM
- Taille34 Mo
- Infos supplémentairespdf
- ÉditeurAlbin Michel
Résumé
Longtemps assimilée à la libre conscience et à la naissance de l'individualisme, la bourgeoisie s'accommode mal de l'Ancien Régime. Quelle place pour elle dans une société organisée par le privilège, qu'incarnent à eux seuls le clergé et la noblesse ? Peut-elle exister avant une Révolution qui aurait permis son avènement ? Alors que la théorie monarchique échoue à lui donner corps, l'étude des pratiques, des parcours sociaux offre une réponse.
Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot, en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, un entrelacs de familles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal.
Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. Elle se renforce dans la spiritualité. Elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. À ses côtés, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'État.
Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot, en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, un entrelacs de familles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal.
Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. Elle se renforce dans la spiritualité. Elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. À ses côtés, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'État.
Longtemps assimilée à la libre conscience et à la naissance de l'individualisme, la bourgeoisie s'accommode mal de l'Ancien Régime. Quelle place pour elle dans une société organisée par le privilège, qu'incarnent à eux seuls le clergé et la noblesse ? Peut-elle exister avant une Révolution qui aurait permis son avènement ? Alors que la théorie monarchique échoue à lui donner corps, l'étude des pratiques, des parcours sociaux offre une réponse.
Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot, en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, un entrelacs de familles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal.
Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. Elle se renforce dans la spiritualité. Elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. À ses côtés, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'État.
Entre la Fronde et la réforme des corporations par Turgot, en 1776, l'univers marchand fait la démonstration à Paris de son unité grâce à des thèmes dont l'aristocratie ne détient pas le monopole : honneur, lignage, discipline collective, puissance publique. Reliant les institutions urbaines, dont il défend l'autonomie, un entrelacs de familles affirme la constance d'un espace politique, fondé sur des usages anciens et contraires à l'absolutisme royal.
Ici la communauté est régie par l'élection, par la délibération, et non par la transmission héréditaire des charges. Elle se renforce dans la spiritualité. Elle se construit encore sur sa capacité à refuser un seul modèle hiérarchique. À ses côtés, les familles qui cèdent à l'appel de l'anoblissement, des dignités de Cour, s'abîment dans la ruine et l'isolement. Tout en soutenant son appartenance aux cadres de pensée de l'Ancien Régime, la bourgeoisie parisienne révèle ici un jeu social inédit, tiraillé entre la Ville et l'État.