De la disparition des psychologues cliniciens. Luttes et conflits entre cliniciens et cognitivistes, entre universitaires et praticiens, entre médecins et psychologues

Par : Patrick Ange Raoult

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  • Nombre de pages203
  • PrésentationBroché
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7475-7690-6
  • EAN9782747576901
  • Date de parution17/01/2005
  • CollectionPsycho-Logiques
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La psychologie clinique survivra-t-elle ? Que deviendront les psychologues ? L'évolution actuelle montre la montée en puissance des courants cognitivistes en université, entraînant un fort décalage entre chercheurs isolés et praticiens exclus, un mépris pour la formation clinique, le recrutement d'enseignants sans expérience clinique. Les plus incompétents professionnellement ne sont-ils pas ceux qui prétendent former les professionnels ? Les psychologues reçoivent-ils désormais une formation clinique digne de ce nom ? L'exercice professionnel, de son côté, n'est-il pas pris dans des logiques d'asservissement, renforcées par la prétention des paramédicaux, de psychothérapeutes non qualifiés et médecins (généralistes, scolaires, psychiatres) à avoir des compétences en psychologie ? On parlera de la tentative d'élimination de la psychologie clinique et de celle d'éradication des psychologues, en particulier cliniciens, au profit de rééducateurs paramédicalisés. Repenser la formation universitaire avec validation par des praticiens, soutenir une véritable autonomie professionnelle, l'exercice des techniques psychologiques, affirmer les psychothérapies comme des techniques psychologiques, nécessitant une formation de psychologue sont les propositions.
La psychologie clinique survivra-t-elle ? Que deviendront les psychologues ? L'évolution actuelle montre la montée en puissance des courants cognitivistes en université, entraînant un fort décalage entre chercheurs isolés et praticiens exclus, un mépris pour la formation clinique, le recrutement d'enseignants sans expérience clinique. Les plus incompétents professionnellement ne sont-ils pas ceux qui prétendent former les professionnels ? Les psychologues reçoivent-ils désormais une formation clinique digne de ce nom ? L'exercice professionnel, de son côté, n'est-il pas pris dans des logiques d'asservissement, renforcées par la prétention des paramédicaux, de psychothérapeutes non qualifiés et médecins (généralistes, scolaires, psychiatres) à avoir des compétences en psychologie ? On parlera de la tentative d'élimination de la psychologie clinique et de celle d'éradication des psychologues, en particulier cliniciens, au profit de rééducateurs paramédicalisés. Repenser la formation universitaire avec validation par des praticiens, soutenir une véritable autonomie professionnelle, l'exercice des techniques psychologiques, affirmer les psychothérapies comme des techniques psychologiques, nécessitant une formation de psychologue sont les propositions.