Collection "Versions françaises" Résumé De l'âme du monde (1798) représente un moment clef dans la formation de la philosophie schellingienne, et plus généralement de l'idéalisme allemand. Schelling y précise sa philosophie de la nature, en s'appuyant sur une analyse extrêmement détaillée des avancées les plus récentes des sciences physiques et biologiques, dont il tente d'intégrer toutes les données au sein d'un système cohérent.
En supposant une identité entre la production des différents objets du monde et l'activité de l'esprit humain, il édifie une pensée idéaliste destinée à rendre compte aussi bien du monde qui nous entoure que de la connaissance que nous pouvons en avoir. Si lui-même, quelques années plus tard, abandonnera cette voie, il aura entre-temps stimulé toute une génération de médecins et de naturalistes qui, dans le cadre des mouvements romantiques, contribueront à l'essor spectaculaire de leur discipline dans les premières décennies du XIXe siècle.
A ce titre, le présent ouvrage constitue une étape déterminante de l'histoire des idées. Le texte est inédit en français. Inédit en français Edition de Stéphane Schmitt L'auteur Friedrich Wilhelm Joseph SCHELLING (1775-1854) fut, avec Fichte et Hegel, l'un des représentants les plus éminents de l'idéalisme allemand. Profondément marqué par la pensée dialectique de Fichte, il suivit bientôt sa propre voie et fonda une philosophie de la nature très personnelle, ouverte sur les sciences.
Il développa autour de 1800 sa conception d'une identité absolue de l'esprit et de la nature, avant de se consacrer à des travaux d'esthétique, puis de philosophie de l'histoire et des religions. En dépit des critiques que lui adressa Hegel, il exerça une influence profonde, aussi bien chez les scientifiques que chez les philosophes Le traducteur Stéphane SCHMITT est historien de la biologie (CNRS-équipe REHSEIS).
Il travaille en particulier sur l'anatomie et l'embryologie, ainsi que sur l'émergence des sciences de l'évolution depuis le milieu du XVIIIe siècle. Auteur de plusieurs ouvrages (dont Les Parties répétées. Histoire d'une question anatomique, MNHN, 2004), il dirige l'édition critique des oeuvres complètes de Buffon aux éditions Champion. Sommaire Note sur l'édition Friedrich von Schelling, "De l'âme du monde, une hypothèse de la physique supérieure pour l'explication de l'organisme général" .
I Sur la première force de la nature II. Sur l'origine de l'organisme général Appendice. Suppléments et documents justificatifs à la première partie Notes du traducteur Mécanisme ou organicisme ? Schelling et la "cause positive" de la vie, par Stéphane SCHMITT La science romantique et son contexte Les principes de la science du premier Schelling Notes de la postface Lexique Bibliographie
Collection "Versions françaises" Résumé De l'âme du monde (1798) représente un moment clef dans la formation de la philosophie schellingienne, et plus généralement de l'idéalisme allemand. Schelling y précise sa philosophie de la nature, en s'appuyant sur une analyse extrêmement détaillée des avancées les plus récentes des sciences physiques et biologiques, dont il tente d'intégrer toutes les données au sein d'un système cohérent.
En supposant une identité entre la production des différents objets du monde et l'activité de l'esprit humain, il édifie une pensée idéaliste destinée à rendre compte aussi bien du monde qui nous entoure que de la connaissance que nous pouvons en avoir. Si lui-même, quelques années plus tard, abandonnera cette voie, il aura entre-temps stimulé toute une génération de médecins et de naturalistes qui, dans le cadre des mouvements romantiques, contribueront à l'essor spectaculaire de leur discipline dans les premières décennies du XIXe siècle.
A ce titre, le présent ouvrage constitue une étape déterminante de l'histoire des idées. Le texte est inédit en français. Inédit en français Edition de Stéphane Schmitt L'auteur Friedrich Wilhelm Joseph SCHELLING (1775-1854) fut, avec Fichte et Hegel, l'un des représentants les plus éminents de l'idéalisme allemand. Profondément marqué par la pensée dialectique de Fichte, il suivit bientôt sa propre voie et fonda une philosophie de la nature très personnelle, ouverte sur les sciences.
Il développa autour de 1800 sa conception d'une identité absolue de l'esprit et de la nature, avant de se consacrer à des travaux d'esthétique, puis de philosophie de l'histoire et des religions. En dépit des critiques que lui adressa Hegel, il exerça une influence profonde, aussi bien chez les scientifiques que chez les philosophes Le traducteur Stéphane SCHMITT est historien de la biologie (CNRS-équipe REHSEIS).
Il travaille en particulier sur l'anatomie et l'embryologie, ainsi que sur l'émergence des sciences de l'évolution depuis le milieu du XVIIIe siècle. Auteur de plusieurs ouvrages (dont Les Parties répétées. Histoire d'une question anatomique, MNHN, 2004), il dirige l'édition critique des oeuvres complètes de Buffon aux éditions Champion. Sommaire Note sur l'édition Friedrich von Schelling, "De l'âme du monde, une hypothèse de la physique supérieure pour l'explication de l'organisme général" .
I Sur la première force de la nature II. Sur l'origine de l'organisme général Appendice. Suppléments et documents justificatifs à la première partie Notes du traducteur Mécanisme ou organicisme ? Schelling et la "cause positive" de la vie, par Stéphane SCHMITT La science romantique et son contexte Les principes de la science du premier Schelling Notes de la postface Lexique Bibliographie