Du rapport des arts plastiques avec la nature et autres textes

Par : Friedrich von Schelling

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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions21,5 cm × 13,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7116-2287-0
  • EAN9782711622870
  • Date de parution01/09/2010
  • CollectionTextes & commentaires
  • ÉditeurVrin
  • TraducteurPatrick Cerutti

Résumé

On a dit à juste titre du Discours sur les arts plastiques de Schelling qu'il était la chose la plus parfaite qui soit venue sous sa plume. II est vrai que le brillant exposé que le philosophe présente le 12 octobre 1807 devant l'Académie des Sciences de Munich est le seul de ses textes dont on puisse affirmer qu'il accomplit l'idéal d'un jugement sur l'art qui soit en même temps une oeuvre d'art. En montrant comment l'ouvre surgit des profondeurs de la vie pour devenir une authentique manifestation de l'absolu, il offre un prolongement original à la méditation sur la nature que Schelling développe depuis ses débuts philosophiques. Depuis que lui est apparue la lumière de 1801, ce dernier entend en effet faire de la philosophie de la nature le fondement d'une métaphysique concrète sur laquelle appuyer toute une vision de l'histoire. Son effort pour transformer la métaphysique en une véritable science et pour l'ouvrir sur la vie et sur le mouvement de la société dans son ensemble, le conduit à en faire une notion immédiatement politique : sans elle, rien de grand ne serait apparu dans le monde. Le Discours sur les arts plastiques se rattache ainsi, par les réponses qu'il apporte au problème de la culture, aux deux autres brefs essais, Sur l'essence de la science allemande et la recension d'un ouvrage de Niethammer, dont nous joignons une traduction. Le dialogue avec les fondateurs du néo-humanisme que Schelling met en œuvre dans les trois textes que nous regroupons conduit dès lors à se demander si l'on peut s'aider d'un concept élargi de la science pour répondre à cette crise de la culture que les derniers penseurs de la philosophie classique allemande ont cru pouvoir diagnostiquer. Au moment où l'on forge le mot même d'humanisme, peut-on encore accorder un quelconque crédit, peut-on prêter la moindre valeur aux notions de création, de science et d'éducation nationales ?
On a dit à juste titre du Discours sur les arts plastiques de Schelling qu'il était la chose la plus parfaite qui soit venue sous sa plume. II est vrai que le brillant exposé que le philosophe présente le 12 octobre 1807 devant l'Académie des Sciences de Munich est le seul de ses textes dont on puisse affirmer qu'il accomplit l'idéal d'un jugement sur l'art qui soit en même temps une oeuvre d'art. En montrant comment l'ouvre surgit des profondeurs de la vie pour devenir une authentique manifestation de l'absolu, il offre un prolongement original à la méditation sur la nature que Schelling développe depuis ses débuts philosophiques. Depuis que lui est apparue la lumière de 1801, ce dernier entend en effet faire de la philosophie de la nature le fondement d'une métaphysique concrète sur laquelle appuyer toute une vision de l'histoire. Son effort pour transformer la métaphysique en une véritable science et pour l'ouvrir sur la vie et sur le mouvement de la société dans son ensemble, le conduit à en faire une notion immédiatement politique : sans elle, rien de grand ne serait apparu dans le monde. Le Discours sur les arts plastiques se rattache ainsi, par les réponses qu'il apporte au problème de la culture, aux deux autres brefs essais, Sur l'essence de la science allemande et la recension d'un ouvrage de Niethammer, dont nous joignons une traduction. Le dialogue avec les fondateurs du néo-humanisme que Schelling met en œuvre dans les trois textes que nous regroupons conduit dès lors à se demander si l'on peut s'aider d'un concept élargi de la science pour répondre à cette crise de la culture que les derniers penseurs de la philosophie classique allemande ont cru pouvoir diagnostiquer. Au moment où l'on forge le mot même d'humanisme, peut-on encore accorder un quelconque crédit, peut-on prêter la moindre valeur aux notions de création, de science et d'éducation nationales ?
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