• Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages415
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-264-04067-X
  • EAN9782264040671
  • Date de parution06/01/2005
  • CollectionDomaine étranger
  • Éditeur10/18
  • TraducteurJean-Luc Piningre

Résumé

Dans le plus ambitieux de ses romans à ce jour, Colum McCann réinvente la figure de Rudolf Noureïev, celui dont le nom fut synonyme de génie, de sexe et d'excès. Des horreurs de la bataille de Stalingrad à la permissivité sauvage du New York des années soixante-dix, entouré d'une impressionnante cohorte de personnages, réels ou imaginaires, se tient l'artiste : volontaire, lascif, ambitieux, mû par le besoin d'une perfection à jamais hors d'atteinte.
Il en résulte une monumentale histoire d'amour, d'art et d'exil. " Danseur est vraiment un roman surprenant (...) qui brouille les limites entre fiction et réalité pour atteindre le vrai. (...) Un roman âpre et suave sur l'underground new-yorkais, un roman acharné sur un homme qui ne voulait pas connaître de limites, un roman triste sur une vie passée à fuir, sauf qu'on n'échappe pas à soi-même. " Olivia de Lamberterie, Elle Traduit de l'anglais par Jean-Luc Piningre "Domaine étranger" dirigé par Jean-Claude Zylberstein
Dans le plus ambitieux de ses romans à ce jour, Colum McCann réinvente la figure de Rudolf Noureïev, celui dont le nom fut synonyme de génie, de sexe et d'excès. Des horreurs de la bataille de Stalingrad à la permissivité sauvage du New York des années soixante-dix, entouré d'une impressionnante cohorte de personnages, réels ou imaginaires, se tient l'artiste : volontaire, lascif, ambitieux, mû par le besoin d'une perfection à jamais hors d'atteinte.
Il en résulte une monumentale histoire d'amour, d'art et d'exil. " Danseur est vraiment un roman surprenant (...) qui brouille les limites entre fiction et réalité pour atteindre le vrai. (...) Un roman âpre et suave sur l'underground new-yorkais, un roman acharné sur un homme qui ne voulait pas connaître de limites, un roman triste sur une vie passée à fuir, sauf qu'on n'échappe pas à soi-même. " Olivia de Lamberterie, Elle Traduit de l'anglais par Jean-Luc Piningre "Domaine étranger" dirigé par Jean-Claude Zylberstein

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 8 notes dont 2 avis lecteurs
Passion Danse
Un instant, je me mets en position, pieds à 10h10, corps bien droit, bras en arceaux, mains souples et, me voici parée pour lire « Danseur ». Rudolf Noureïev fut quelqu’un de très entouré, en bien ou en mal et c’st cet entourage qui raconte sa vie. Une vie faite pour et par la danse, je devrais écrire Danse tant Noureïev incarne ce mot. Il incarne également la résistance à un mode de culture, à un monde politique que lui, petit paysan tatare fou de liberté, de Sa liberté, niant toute autorité autre que celle de la danse a payé au prix cher : l’exil volontaire. Post coitum omne animal triste est (j’étale mon ignorance) lui convient comme un gant, plutôt comme un collant. Que de fornications, foutrages, alcool, drogues et autres douceurs dignes des années 70 dans ce livre et pourtant, Rudolf Noureïev, avec sa grosse tête, n’est pas heureux. La fuite en avant de cet homme a quelque chose de troublant. L’âme russe dans toute sa splendeur, enfin selon les on-dit, capable de grosses colères comme de la plus grande générosité, incapable de se restreindre dans l’effort comme ailleurs. Autant le livre est brillant, lyrique enthousiasmant autant le personnage côté coulisse et vie privée est pathétique. J’ai aimé l’écriture de Colum Mac Cann. Ne me demandez pas de démêler le vrai du roman, la réalité de la fiction, j’en suis totalement incapable, c’est avant tout le privilège d’un bon roman, d’autant que j’ignore tout de la biographie du danseur. Le livre est brillant. Rudy dans ses orgies seventies ne m’a pas trop enthousiasmée et je l’ai laissé un peu de côté pour me consacrer à Rudolph que j’ai suivi avec un grand intérêt. Noureïev a le goût et le besoin d’un travail forcené, la passion qui l’habite transcende ses douleurs, depuis qu’enfant, il dansait pour les blessés de l’hôpital et qu’il rêvait en écoutant Tchaïkovski à la radio. Rudik n’est que blessures jamais refermées, cette famille trop tôt quittée, cet exil volontaire mais très surveillé. Il n’a jamais supporté de ne plus voir sa mère et ce ne sont pas les coups de fil surveillés qui changèrent les choses. Il a essayé d’oublier le petit garçon en ne restant jamais plus d’une semaine au même endroit, en multipliant les représentations avec sa grande amie Margot Fonteyn, en brûlant la chandelle par les deux bouts. Un vrai coup de cœur pour le chaussonnier anglais qui vit pour son art, qui est capable de créer des chaussons selon le pied du danseur. « Mais ce qu’il fait est magnifique ! Il a consacré des heures de travail à ces chaussons, à vérifier le moindre détail. J’ai senti comme une énergie nouvelle rien qu’en les essayant. »
Un instant, je me mets en position, pieds à 10h10, corps bien droit, bras en arceaux, mains souples et, me voici parée pour lire « Danseur ». Rudolf Noureïev fut quelqu’un de très entouré, en bien ou en mal et c’st cet entourage qui raconte sa vie. Une vie faite pour et par la danse, je devrais écrire Danse tant Noureïev incarne ce mot. Il incarne également la résistance à un mode de culture, à un monde politique que lui, petit paysan tatare fou de liberté, de Sa liberté, niant toute autorité autre que celle de la danse a payé au prix cher : l’exil volontaire. Post coitum omne animal triste est (j’étale mon ignorance) lui convient comme un gant, plutôt comme un collant. Que de fornications, foutrages, alcool, drogues et autres douceurs dignes des années 70 dans ce livre et pourtant, Rudolf Noureïev, avec sa grosse tête, n’est pas heureux. La fuite en avant de cet homme a quelque chose de troublant. L’âme russe dans toute sa splendeur, enfin selon les on-dit, capable de grosses colères comme de la plus grande générosité, incapable de se restreindre dans l’effort comme ailleurs. Autant le livre est brillant, lyrique enthousiasmant autant le personnage côté coulisse et vie privée est pathétique. J’ai aimé l’écriture de Colum Mac Cann. Ne me demandez pas de démêler le vrai du roman, la réalité de la fiction, j’en suis totalement incapable, c’est avant tout le privilège d’un bon roman, d’autant que j’ignore tout de la biographie du danseur. Le livre est brillant. Rudy dans ses orgies seventies ne m’a pas trop enthousiasmée et je l’ai laissé un peu de côté pour me consacrer à Rudolph que j’ai suivi avec un grand intérêt. Noureïev a le goût et le besoin d’un travail forcené, la passion qui l’habite transcende ses douleurs, depuis qu’enfant, il dansait pour les blessés de l’hôpital et qu’il rêvait en écoutant Tchaïkovski à la radio. Rudik n’est que blessures jamais refermées, cette famille trop tôt quittée, cet exil volontaire mais très surveillé. Il n’a jamais supporté de ne plus voir sa mère et ce ne sont pas les coups de fil surveillés qui changèrent les choses. Il a essayé d’oublier le petit garçon en ne restant jamais plus d’une semaine au même endroit, en multipliant les représentations avec sa grande amie Margot Fonteyn, en brûlant la chandelle par les deux bouts. Un vrai coup de cœur pour le chaussonnier anglais qui vit pour son art, qui est capable de créer des chaussons selon le pied du danseur. « Mais ce qu’il fait est magnifique ! Il a consacré des heures de travail à ces chaussons, à vérifier le moindre détail. J’ai senti comme une énergie nouvelle rien qu’en les essayant. »
  • Passionnant
noureev
Biographie/roman sur la vie de Rudolph Noureev, l'un des plus grands (LE plus grand ?) danseur classique du XXè siècle. Depuis son enfance dans la Russie profonde aux lumières des Etats-Unis, en passant par Paris ; une vie trépidante, brillante mais un revers de la médaille violent : excès en tout genre et KGB sur les talons.
Biographie/roman sur la vie de Rudolph Noureev, l'un des plus grands (LE plus grand ?) danseur classique du XXè siècle. Depuis son enfance dans la Russie profonde aux lumières des Etats-Unis, en passant par Paris ; une vie trépidante, brillante mais un revers de la médaille violent : excès en tout genre et KGB sur les talons.
  • Passionnant
  • XXe siècle
  • Bouleversant
  • russie etats unis
  • rudolph noureev
American Mother
4/5
Colum McCann, Diane Foley
E-book
15,99 €
American Mother
4/5
Colum McCann, Diane Foley
Poche
8,60 €
Apeirogon
5/5
4/5
Colum McCann
Poche
10,40 €
Apeirogon
5/5
4/5
Colum McCann
E-book
11,91 €
Transatlantic
2/5
3.3/5
Colum McCann
E-book
16,68 €
Transatlantic
2/5
3.3/5
Colum McCann
Poche
9,20 €
Les Saisons de la nuit
5/5
4.6/5
Colum McCann
E-book
12,99 €
Image Placeholder
Colum McCann
16,40 €
American Mother
4/5
Colum McCann, Diane Foley
Grand Format
21,90 €
Twist
Colum McCann
Grand Format
20,50 €
Ailleurs, en ce pays
3.8/5
Colum McCann
E-book
11,99 €
Le chant du coyote
3/5
3/5
Colum McCann
E-book
12,99 €