Dans l'intimité des publics. Réceptions audiovisuelles et production de soi

Par : Delphine Chedaleux, Myriam Juan, Thomas Pillard

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  • Nombre de pages197
  • PrésentationBroché
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions19,0 cm × 23,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-37906-044-1
  • EAN9782379060441
  • Date de parution24/09/2020
  • CollectionThéorème
  • ÉditeurPresses Sorbonne Nouvelle

Résumé

Quoi de plus personnel, et en même temps inséparable de dynamiques collectives et sociales, que le choix de visionner un film en salle, l'envie de partager une expérience audiovisuelle et le fait d'en cultiver le souvenir, ou encore l'acte banal et routinier consistant à jouer chez soi à un jeu vidéo ? C'est à partir de ce constat paradoxal, ouvrant la voie à de multiples questions, que ce volume entend explorer dans une optique inter et pluridisciplinaire les usages et les appropriations intimes des images animées autour d'une variété d'études de cas, du cinéma muet jusqu'aux médias numériques sans oublier le rapport si particulier tissé avec le petit écran.
Un tel projet se situe dans le prolongement du renouveau des études de réception et du tournant émotionnel des sciences sociales, qui voient l'essor de recherches sur les publics d'une part et sur l'intime en tant qu'objet et catégorie analytique d'autre part. Il semble dès lors pertinent d'adosser ces notions en apparence contradictoires, la première renvoyant censément au "privé" et la seconde à la sphère dite "publique" , pour mieux dépasser cet antagonisme afin d'évaluer toute la fécondité de leur rapprochement.
Plonger dans "l'intimité des publics" revient, de ce point de vue, à interroger l'imbrication des mondes sociaux et des pratiques liées aux écrans, en envisageant celles-ci tant comme des lieux de négociation ou de tension entre l'individu et le collectif que des techniques de production et de connaissance de soi.
Quoi de plus personnel, et en même temps inséparable de dynamiques collectives et sociales, que le choix de visionner un film en salle, l'envie de partager une expérience audiovisuelle et le fait d'en cultiver le souvenir, ou encore l'acte banal et routinier consistant à jouer chez soi à un jeu vidéo ? C'est à partir de ce constat paradoxal, ouvrant la voie à de multiples questions, que ce volume entend explorer dans une optique inter et pluridisciplinaire les usages et les appropriations intimes des images animées autour d'une variété d'études de cas, du cinéma muet jusqu'aux médias numériques sans oublier le rapport si particulier tissé avec le petit écran.
Un tel projet se situe dans le prolongement du renouveau des études de réception et du tournant émotionnel des sciences sociales, qui voient l'essor de recherches sur les publics d'une part et sur l'intime en tant qu'objet et catégorie analytique d'autre part. Il semble dès lors pertinent d'adosser ces notions en apparence contradictoires, la première renvoyant censément au "privé" et la seconde à la sphère dite "publique" , pour mieux dépasser cet antagonisme afin d'évaluer toute la fécondité de leur rapprochement.
Plonger dans "l'intimité des publics" revient, de ce point de vue, à interroger l'imbrication des mondes sociaux et des pratiques liées aux écrans, en envisageant celles-ci tant comme des lieux de négociation ou de tension entre l'individu et le collectif que des techniques de production et de connaissance de soi.