Pendant longtemps, les montagnes ont été considérées comme des terres marginales. Cependant, les territoires alpins ont été traversés entre le XIXe et le XXe siècles par un dynamisme économique et social généralisé. Les infrastructures commerciales, les formes d'appropriation et de gestion des ressources territoriales ainsi que la pluriactivité et la mobilité typiques des montagnards dessinent un scénario bien plus riche et plus complexe que celui que l'on croit.
La vallée transfrontalière de la Roya, avec ses villages regorgeant d'activités commerciales, artisanales et touristiques, en est une illustration emblématique : nombre d'épiciers, de bouchers, de tailleurs, de barbiers, d'hôteliers... mais aussi de menuisiers, de charrons, de forgerons, de cordonniers... exercent leurs activités au coeur des habitats, en soutenant une économie locale diversifiée et interconnectée.
Cette économie alpine, vidée de présence et de sens par l'exode rural de l'Après-Guerre, n'attend qu'une nouvelle renaissance.
Pendant longtemps, les montagnes ont été considérées comme des terres marginales. Cependant, les territoires alpins ont été traversés entre le XIXe et le XXe siècles par un dynamisme économique et social généralisé. Les infrastructures commerciales, les formes d'appropriation et de gestion des ressources territoriales ainsi que la pluriactivité et la mobilité typiques des montagnards dessinent un scénario bien plus riche et plus complexe que celui que l'on croit.
La vallée transfrontalière de la Roya, avec ses villages regorgeant d'activités commerciales, artisanales et touristiques, en est une illustration emblématique : nombre d'épiciers, de bouchers, de tailleurs, de barbiers, d'hôteliers... mais aussi de menuisiers, de charrons, de forgerons, de cordonniers... exercent leurs activités au coeur des habitats, en soutenant une économie locale diversifiée et interconnectée.
Cette économie alpine, vidée de présence et de sens par l'exode rural de l'Après-Guerre, n'attend qu'une nouvelle renaissance.