L'industrialisation des ports et la construction des gares au XIXe siècle ont changé la physionomie des villes en même temps qu'elles ont renforcé leur identité : modifications du tracé de certaines rues pour aménager le passage des voies ferrées, mâts de bateaux dépassant les immeubles, son des cornes et des sifflets, fumées et vapeurs, etc. Ces nouveaux paysages ont suscité l'intérêt des peintres, des photographes, des écrivains.
A travers leur regard, les fumées étouffantes se font volutes mystérieuses, les feux de signalisation se transforment en halos fantomatiques, les architectures métalliques et les rails jouent avec les lignes de fuite de la composition, le salingue resplendit de beauté, la machine devient le personnage central de l'oeuvre. Le quai peut être celui de la gare ou des docks, servir à l'embarquement des personnes ou au chargement des marchandises, se situer dans une grande capitale ou une petite bourgade.
L'exposition présentera aux visiteurs une quarantaine d'oeuvres réalisées dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Parmi elles : Les docks de Cardiff par Lionel Walden (Musée d'Orsay, 1896) ou encore Les Quais de Bordeaux par Alfred Smith (Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, 1892), mais aussi des photographies d'après une collection de plaques de verre anciennes conservées au musée des Beaux-Arts de Libourne, et ce, afin de confronter la vision des artistes peintres à celle des photographes.
Tous ont été fascinés par ces nouveaux paysages industriels, entre fantasme esthétique et quête documentaire d'une modernité en train de se construire.
L'industrialisation des ports et la construction des gares au XIXe siècle ont changé la physionomie des villes en même temps qu'elles ont renforcé leur identité : modifications du tracé de certaines rues pour aménager le passage des voies ferrées, mâts de bateaux dépassant les immeubles, son des cornes et des sifflets, fumées et vapeurs, etc. Ces nouveaux paysages ont suscité l'intérêt des peintres, des photographes, des écrivains.
A travers leur regard, les fumées étouffantes se font volutes mystérieuses, les feux de signalisation se transforment en halos fantomatiques, les architectures métalliques et les rails jouent avec les lignes de fuite de la composition, le salingue resplendit de beauté, la machine devient le personnage central de l'oeuvre. Le quai peut être celui de la gare ou des docks, servir à l'embarquement des personnes ou au chargement des marchandises, se situer dans une grande capitale ou une petite bourgade.
L'exposition présentera aux visiteurs une quarantaine d'oeuvres réalisées dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Parmi elles : Les docks de Cardiff par Lionel Walden (Musée d'Orsay, 1896) ou encore Les Quais de Bordeaux par Alfred Smith (Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, 1892), mais aussi des photographies d'après une collection de plaques de verre anciennes conservées au musée des Beaux-Arts de Libourne, et ce, afin de confronter la vision des artistes peintres à celle des photographes.
Tous ont été fascinés par ces nouveaux paysages industriels, entre fantasme esthétique et quête documentaire d'une modernité en train de se construire.