Crime et culture au XIXe siècle

Par : Dominique Kalifa

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  • Nombre de pages331
  • PrésentationBroché
  • Poids0.415 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-262-02012-4
  • EAN9782262020125
  • Date de parution20/01/2005
  • CollectionPour l'histoire
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Le XIXe siècle fut littéralement obsédé par la question du crime. Tandis que le pays se passionnait pour un nombre considérable d'" affaires " ou de " causes célèbres ", on inventa tour à tour la police judiciaire, la statistique criminelle, la médecine, la science, le reportage et la littérature du crime. Or les clefs de ce phénomène sont d'abord culturelles : perception du tolérable et de l'intolérable, foisonnement de l'imaginaire, multiples représentations qu'engendre la transgression criminelle, à commencer par l'enquête judiciaire elle-même. Le livre de Dominique Kalifa offre plusieurs pistes pour éclairer ces aspects. Il définit l'extraordinaire scène criminelle que constitue le Paris de Balzac comme de la Belle Epoque ; il identifie les " figures " principales du crime - le jeune rôdeur, les classes dangereuses, les apaches - et de sa répression - le " limier " - à la suite du célébrissime Vidocq. Il traque dans les faits divers, les feuilletons, les romans populaires cette ambiance si particulière qui fait du crime une passion française contemporaine. Enfin il analyse comment, via les débats politiques, les questions du crime et de la sécurité sont devenues nos obsessions. Fruit d'une décennie de recherches, ce livre deviendra à son tour un classique de la littérature criminelle.
Le XIXe siècle fut littéralement obsédé par la question du crime. Tandis que le pays se passionnait pour un nombre considérable d'" affaires " ou de " causes célèbres ", on inventa tour à tour la police judiciaire, la statistique criminelle, la médecine, la science, le reportage et la littérature du crime. Or les clefs de ce phénomène sont d'abord culturelles : perception du tolérable et de l'intolérable, foisonnement de l'imaginaire, multiples représentations qu'engendre la transgression criminelle, à commencer par l'enquête judiciaire elle-même. Le livre de Dominique Kalifa offre plusieurs pistes pour éclairer ces aspects. Il définit l'extraordinaire scène criminelle que constitue le Paris de Balzac comme de la Belle Epoque ; il identifie les " figures " principales du crime - le jeune rôdeur, les classes dangereuses, les apaches - et de sa répression - le " limier " - à la suite du célébrissime Vidocq. Il traque dans les faits divers, les feuilletons, les romans populaires cette ambiance si particulière qui fait du crime une passion française contemporaine. Enfin il analyse comment, via les débats politiques, les questions du crime et de la sécurité sont devenues nos obsessions. Fruit d'une décennie de recherches, ce livre deviendra à son tour un classique de la littérature criminelle.