Histoire des détectives privés en France. 1832-1942

Par : Dominique Kalifa
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  • Nombre de pages364
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-38094-175-3
  • EAN9782380941753
  • Date de parution24/03/2021
  • CollectionChronos
  • ÉditeurNouveau monde

Résumé

En novembre 1832, Vidocq, ancien chef emblématique de la Sûreté, crée le " Bureau de renseignements universels dans l'intérêt du commerce" . Ses agents ont pour mission de traquer dans le Paris de la monarchie de Juillet les escrocs en tout genre qui nuisent à la bonne marche des affaires. La police privée est alors une activité en plein essor. Peu à peu, les praticiens de ce nouveau métier passent de la surveillance des escrocs à la chasse aux criminels.
Le détective devient une figure populaire incontournable, mais sa réputation sulfureuse le condamne à la marginalité. Loin de l'image prestigieuse associée aux figures de Sherlock Holmes en Angleterre ou de véritables détectives comme Allan Pinkerton aux Etats-Unis, le détective français ne s'est pas imposé sans peine dans le monde judiciaire hexagonal. Peut-être parce que comme nous le dit l'historien, cet homme de l'ombre, " qui détient l'explication du monde social, qui ouvre et qui referme les portes comme il l'entend " , a très vite représenté aux yeux de l'institution policière, une concurrence difficile à tolérer.
Ancien professeur d'histoire contemporaine à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Dominique Kalifa a notamment publié L'Encre et le sang. Récits de crimes et société à la Belle Epoque (Fayard, 1995) et La Culture de masse en France. 1860-1930 (La Découverte, 2001).
En novembre 1832, Vidocq, ancien chef emblématique de la Sûreté, crée le " Bureau de renseignements universels dans l'intérêt du commerce" . Ses agents ont pour mission de traquer dans le Paris de la monarchie de Juillet les escrocs en tout genre qui nuisent à la bonne marche des affaires. La police privée est alors une activité en plein essor. Peu à peu, les praticiens de ce nouveau métier passent de la surveillance des escrocs à la chasse aux criminels.
Le détective devient une figure populaire incontournable, mais sa réputation sulfureuse le condamne à la marginalité. Loin de l'image prestigieuse associée aux figures de Sherlock Holmes en Angleterre ou de véritables détectives comme Allan Pinkerton aux Etats-Unis, le détective français ne s'est pas imposé sans peine dans le monde judiciaire hexagonal. Peut-être parce que comme nous le dit l'historien, cet homme de l'ombre, " qui détient l'explication du monde social, qui ouvre et qui referme les portes comme il l'entend " , a très vite représenté aux yeux de l'institution policière, une concurrence difficile à tolérer.
Ancien professeur d'histoire contemporaine à l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Dominique Kalifa a notamment publié L'Encre et le sang. Récits de crimes et société à la Belle Epoque (Fayard, 1995) et La Culture de masse en France. 1860-1930 (La Découverte, 2001).