Un homme revient dans son village.
Après trois ans passés en prison.
L’homme revient, sa maison a été vendue. Il n’a plus rien. Il s’appelle Simon, voilà tout.
Rien que ce sentiment de perte et de culpabilité. De honte aussi, et de damnation.
Il a tué un homme, il y a trois ans. Un accident de chasse.
L’homme revient, il a soixante-cinq ans, et part en forêt pour une coupe de bois dans un coin que le diable lui-même aurait évité.
Simon mène alors un combat contre lui-même, contre la peur, contre l’oubli. C’est une lutte fiévreuse qui se joue là, une fièvre
rageuse sur le chemin de la rédemption.
C’est un combat sacrificiel, furieux. Contre la nature et la damnation.
Avec la mort en suspens, avec la vie par-delà soi.
Ce sont des mots que l’on ne dit pas, des sentiments diffus, des poings serrés dans les poches.
Tout en colère retenue, tout en brûlures intérieures, Coupe sombre est comme le brame d’un cerf blessé puissamment envoyé à la face de la vie. Un texte court qui se visse au corps, s’insère dans les profondeurs, frappe violemment contre les parois du cœur.
La langue parfois lapidaire, souvent ténue comme gorgée d’une poésie pudique, offre cette expérience si particulière de l’intimité et de l’universel. Cette langue contient comme un noyau toute la force et la gravité de l’existence.
Un petit roman sublime, à la puissance toute magnétique !
Coupe sombre
Un homme revient dans son village.
Après trois ans passés en prison.
L’homme revient, sa maison a été vendue. Il n’a plus rien. Il s’appelle Simon, voilà tout.
Rien que ce sentiment de perte et de culpabilité. De honte aussi, et de damnation.
Il a tué un homme, il y a trois ans. Un accident de chasse.
L’homme revient, il a soixante-cinq ans, et part en forêt pour une coupe de bois dans un coin que le diable lui-même aurait évité.
Simon mène alors un combat contre lui-même, contre la peur, contre l’oubli. C’est une lutte fiévreuse qui se joue là, une fièvre rageuse sur le chemin de la rédemption.
C’est un combat sacrificiel, furieux. Contre la nature et la damnation.
Avec la mort en suspens, avec la vie par-delà soi.
Ce sont des mots que l’on ne dit pas, des sentiments diffus, des poings serrés dans les poches.
Tout en colère retenue, tout en brûlures intérieures, Coupe sombre est comme le brame d’un cerf blessé puissamment envoyé à la face de la vie. Un texte court qui se visse au corps, s’insère dans les profondeurs, frappe violemment contre les parois du cœur.
La langue parfois lapidaire, souvent ténue comme gorgée d’une poésie pudique, offre cette expérience si particulière de l’intimité et de l’universel. Cette langue contient comme un noyau toute la force et la gravité de l’existence.
Un petit roman sublime, à la puissance toute magnétique !