Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Depuis que je t'ai quitté après t'avoir parlé, tous les malheurs ont fondu sur moi. (...) Car une fois parvenu à la maison, le pire succéda au...
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Résumé
" Depuis que je t'ai quitté après t'avoir parlé, tous les malheurs ont fondu sur moi. (...) Car une fois parvenu à la maison, le pire succéda au mal. En effet, mon père était mort depuis plusieurs jours, et c'est à ce moment que j'appris ce malheur. Imagine la catastrophe. Là-dessus, une grave maladie m'étrangla moi aussi un long moment. Et aujourd'hui, après avoir échappé à grand peine aux nombreux avis des médecins, elle a laissé mon corps dans un tel état que je n'ai aucun plaisir à manger, mais je reste couché comme ceux qui sont enchaînés, et mes membres ne valent pas mieux que ceux des gens flétris par rue vieillesse prématurée. " Nicolas Cabasilas a 41 ans quand il écrit cette lettre à Kydonès, son ami d'enfance. Sa biographie comporte encore beaucoup de zones obscures. Il semble pourtant que ce personnage tienne dans l'histoire du XIVe siècle byzantin une place plus importante que celle que les historiens lui ont accordée jusqu'ici. Le théologien, le commentateur de la liturgie, l'auteur d'éloges de la Mère (le Dieu et des saints a quelque peu éclipsé l'homme politique impliqué dans les conflits de son temps, conseiller de l'empereur Jean VI et auteur d'oeuvres juridiques et polémiques. Pour mieux cerner le personnage, sa correspondance, apparaît comme la première des oeuvres à traduire, car la plus susceptible d'apporter des éléments concrets à sa biographie mais elle est aussi un document important pour la connaissance du milieu humaniste (" peut-on être parfait sans la culture ? ") et politique (il échangea plusieurs lettres avec l'empereur Manuel II, à l'époque où celui-ci rédigeait son Dialogue avec un musulman). Le présent volume regroupe, par ordre chronologique, les dix-huit lettres (le Nicolas Cabasilas et les douze qui lui furent adressées, ainsi que, en annexe, une lettre de D. Kydonès à Manuel II à propos de Cabasilas. C'est la première traduction en langue française de la plupart de ces lettres, dont toutes celles de Cabasilas.