Ce n'est ni une interview, ni une thérapie, ni des confidences, ni même ces palabres bien de chez nous que nous prenons souvent plaisir à faire durer. En réalité, je crois que c'est tout cela à la fois, mais le mot juste est peut-être : conversations. Echanges de paroles. Silences partagés. C'est d'abord le journaliste qui interroge l'homme politique. Mais, au fil des conversations, il nous arrive de changer de registre. Au détour d'une phrase, c'est un Kanak et un Caldoche qui se rencontrent et s'interrogent sur leur histoire commune et leurs regards partagés. Là, il faut dégoupiller les mots, contourner les non-dits, esquiver les postures pour se dire les choses d'homme à homme. Nous basculons alors dans notre intimité calédonienne. Celle qui fait que nous sommes ce que nous sommes, avec nos excès, nos pudeurs, nos contradictions et ce sentiment très fort d'un destin qui nous dépasse. Enfin, par moments, ce sont deux hommes qui dialoguent tout simplement dans un bistrot de Paris. Scène banale dans cette ville aux mille bistrots.
Ce n'est ni une interview, ni une thérapie, ni des confidences, ni même ces palabres bien de chez nous que nous prenons souvent plaisir à faire durer. En réalité, je crois que c'est tout cela à la fois, mais le mot juste est peut-être : conversations. Echanges de paroles. Silences partagés. C'est d'abord le journaliste qui interroge l'homme politique. Mais, au fil des conversations, il nous arrive de changer de registre. Au détour d'une phrase, c'est un Kanak et un Caldoche qui se rencontrent et s'interrogent sur leur histoire commune et leurs regards partagés. Là, il faut dégoupiller les mots, contourner les non-dits, esquiver les postures pour se dire les choses d'homme à homme. Nous basculons alors dans notre intimité calédonienne. Celle qui fait que nous sommes ce que nous sommes, avec nos excès, nos pudeurs, nos contradictions et ce sentiment très fort d'un destin qui nous dépasse. Enfin, par moments, ce sont deux hommes qui dialoguent tout simplement dans un bistrot de Paris. Scène banale dans cette ville aux mille bistrots.