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Les Contes cruels paraissent en 1883. Cinq ans plus tard, les Nouveaux Contes cruels ajoutent huit récits à cet ensemble placé sous le signe de la cruauté. Si l'on en croit Villiers, ces " contes terribles " ont été écrits d'après l'esthétique d'Edgar Poe. La facture impeccable, la fulgurance des effets, la construction " désespérément logique " : voilà les traits qui les apparentent aux Histoires extraordinaires.
Mais il ne faut pas exagérer ce rapprochement : Villiers, qui donne ainsi ses lettres de noblesse à la nouvelle moderne, renouvelle le topos de la cruauté en littérature, en inventant une manière inusitée de faire mal au lecteur.