Rome et le droit privé

Par : Auguste de Villiers de L'Isle-Adam
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages640
  • FormatPDF
  • ISBN2-226-35507-3
  • EAN9782226355072
  • Date de parution01/01/1978
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille155 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurAlbin Michel (réédition numériqu...

Résumé

"Si Rome s'impose à notre admiration, a écrit André Malraux, ce n'est pas par ses triomphes et ses conquêtes, c'est par le droit romain, qui fut son ouvre, droit dont le premier principe s'écrit : « pacta sunt servanda »." Exagération d'un profane au grand talent, dira-t-on. Pourtant, c'est vrai, le droit romain fut l'orgueil de Rome. Il fut aussi sa grande chance. Perdue entre ses sept collines, la Rome primitive n'avait pu pratiquer qu'un « pré-droit » - assez peu original bien qu'il fût autochtone - tout hérissé de rituels et de contraintes pré-étatiques.
Dressée contre ces contraintes, la loi des Douze Tables ne fut encore, à bien prendre, qu'une charte municipale en faveur de la jeune cité. Mais les armées romaines, suivies des administrateurs, pénétrèrent ensuite dans le monde méditerranéen. La philosophie d'Aristote inspira à des juristes, nobles cultivés, le « suum cuique tribuere ». Et, à partir de ce qui n'était sans doute qu'une habitude des praticiens grecs de Sicile, se constitua cet « astre » que fut l'Édit du préteur.
Éthique et pratique s'associèrent, d'âge en âge, pour améliorer les règles anciennes, au nom d'une liberté - sinon d'une égalité - l'une et l'autre grandissantes. Enfin, le christianisme, porteur d'individualisme spirituel, vint renforcer un mouvement qu'il n'avait pas créé. Après la chute de l'Empire, nos rois barbares auront beau se parer du décorum des Césars, ils ne voudront - ni ne pourront - imposer à leurs compagnons les règles et les garanties trop subtiles du Code théodosien.
Car les tribus qui les avaient suivis, n'étaient pas mûres pour l'individualisme. Il faudra la lutte pluriséculaire des clercs, pour qu'on revienne à la logique romaine. Le bel ouvrage de Robert Villers expose avec clarté l'évolution et le contenu très vivant, très passionnant du droit romain, et nous rappelle que celui-ci, pour imparfait, pour inachevé qu'il puisse nous paraître, fut un moment de l'émancipation humaine.
"Si Rome s'impose à notre admiration, a écrit André Malraux, ce n'est pas par ses triomphes et ses conquêtes, c'est par le droit romain, qui fut son ouvre, droit dont le premier principe s'écrit : « pacta sunt servanda »." Exagération d'un profane au grand talent, dira-t-on. Pourtant, c'est vrai, le droit romain fut l'orgueil de Rome. Il fut aussi sa grande chance. Perdue entre ses sept collines, la Rome primitive n'avait pu pratiquer qu'un « pré-droit » - assez peu original bien qu'il fût autochtone - tout hérissé de rituels et de contraintes pré-étatiques.
Dressée contre ces contraintes, la loi des Douze Tables ne fut encore, à bien prendre, qu'une charte municipale en faveur de la jeune cité. Mais les armées romaines, suivies des administrateurs, pénétrèrent ensuite dans le monde méditerranéen. La philosophie d'Aristote inspira à des juristes, nobles cultivés, le « suum cuique tribuere ». Et, à partir de ce qui n'était sans doute qu'une habitude des praticiens grecs de Sicile, se constitua cet « astre » que fut l'Édit du préteur.
Éthique et pratique s'associèrent, d'âge en âge, pour améliorer les règles anciennes, au nom d'une liberté - sinon d'une égalité - l'une et l'autre grandissantes. Enfin, le christianisme, porteur d'individualisme spirituel, vint renforcer un mouvement qu'il n'avait pas créé. Après la chute de l'Empire, nos rois barbares auront beau se parer du décorum des Césars, ils ne voudront - ni ne pourront - imposer à leurs compagnons les règles et les garanties trop subtiles du Code théodosien.
Car les tribus qui les avaient suivis, n'étaient pas mûres pour l'individualisme. Il faudra la lutte pluriséculaire des clercs, pour qu'on revienne à la logique romaine. Le bel ouvrage de Robert Villers expose avec clarté l'évolution et le contenu très vivant, très passionnant du droit romain, et nous rappelle que celui-ci, pour imparfait, pour inachevé qu'il puisse nous paraître, fut un moment de l'émancipation humaine.
Neuf nouvelles réalistes
Guy de Maupassant, Prosper Mérimée, Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Emile Zola
Poche
3,40 €
Nouvelles fantastiques
Nicolas Gogol, Edgar Allan Poe, Théophile Gautier, Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Guy de Maupassant
Poche
3,95 €
L'Eve future
3/5
Auguste de Villiers de L'Isle-Adam
Poche
10,50 €
Contes cruels
3.5/5
4/5
Auguste de Villiers de L'Isle-Adam
Poche
6,50 €
Contes Cruels
3.5/5
4/5
Auguste de Villiers de L'Isle-Adam
E-book
2,99 €
Histoires insolites
Auguste de Villiers de L'Isle-Adam
E-book
8,49 €
Histoires insolites
Auguste de Villiers de L'Isle-Adam
Poche
8,50 €
L'Eve future
3/5
Auguste de Villiers de L'Isle-Adam
Poche
9,00 €
Naissance Du Fantome
Edouard Dujardin, Jean Lorrain, Edgar Allan Poe, Georges Rodenbach, Auguste de Villiers de L'Isle-Adam
E-book
6,99 €
La révolte
Auguste de Villiers de L'Isle-Adam
Grand Format
10,00 €