Confession amoureuse

Par : Chiyo Uno

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  • Nombre de pages260
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions12,5 cm × 17,5 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-207-14418-3
  • EAN9782207144183
  • Date de parution10/01/2019
  • CollectionEmpreinte
  • ÉditeurDenoël
  • TraducteurDominique Palmé
  • TraducteurKyoko Sato

Résumé

"Je vous attendrai demain soir, entre six heures et six heures et demie, à la sortie de la gare Sendagaya. J'aurai dans les cheveux une fleur artificielle, une rose rouge..." Joji, un célèbre artiste japonais, reçoit un matin ces quelques mots d'une inconnue. Il n'y prête d'abord pas attention, mais la même lettre insistante revient chaque jour. Vaguement intrigué et certainement flatté, Joji finit par se rendre au rendez-vous.
Il y rencontre Takao, une jeune femme passionnée et déterminée à passer la nuit avec lui. D'abord effrayé par cette attitude, comparable selon lui à celle d'un homme, le peintre cède à Takao, qui finira par disparaître aussi mystérieusement qu'elle est apparue... Glissée dans la peau d'un homme, Chiyo Uno se joue de notre don Juan pour mieux en révéler les faiblesses et les travers. Publié pour la première fois dans les années trente, cette Confession amoureuse est un roman d'une indéniable modernité.
"Je vous attendrai demain soir, entre six heures et six heures et demie, à la sortie de la gare Sendagaya. J'aurai dans les cheveux une fleur artificielle, une rose rouge..." Joji, un célèbre artiste japonais, reçoit un matin ces quelques mots d'une inconnue. Il n'y prête d'abord pas attention, mais la même lettre insistante revient chaque jour. Vaguement intrigué et certainement flatté, Joji finit par se rendre au rendez-vous.
Il y rencontre Takao, une jeune femme passionnée et déterminée à passer la nuit avec lui. D'abord effrayé par cette attitude, comparable selon lui à celle d'un homme, le peintre cède à Takao, qui finira par disparaître aussi mystérieusement qu'elle est apparue... Glissée dans la peau d'un homme, Chiyo Uno se joue de notre don Juan pour mieux en révéler les faiblesses et les travers. Publié pour la première fois dans les années trente, cette Confession amoureuse est un roman d'une indéniable modernité.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
De la complexité de la relation homme-femme au Japon
Peintre doté d'une certaine renommée dans le Japon des années trente, Yuasa Joji se laisse porter par ses succès féminins, incapable de décider clairement entre les femmes qui tournent autour de lui. Alors qu'il peine à couper le lien avec sa première épouse dont il divorce, il se laisse séduire par la fantasque Takao qui s’échappe alors aussitôt, tombe amoureux de la belle Tsuyoko sans se donner les moyens de contrer l'opposition de sa famille, et, par facilité, finit par se remarier avec la jeune et bien dotée Tomoko, pour le regretter aussitôt. Derrière les apparences du séducteur, se cache en fait un homme indécis, qui s'en remet toujours aux autres et aux événements pour infléchir le cours de sa vie. Répugnant à déplaire ou à contredire, toujours dans le sens du courant, il s'avère incapable de faire des choix et encore moins de les imposer, se contentant de se croire amoureux ou aimé, sans disséquer clairement ses propres sentiments ni chercher à voir au-delà des apparences. Naïf, veule et immature, mais sans méchanceté aucune, il finit par être le jouet de ses conquêtes ou de leur entourage, éternel coeur d'artichaut qui, pour son malheur, ne sait plus qui il aime ni qui l'aime. Agaçant, l'homme reste malgré tout sympathique, car pitoyable et malheureux. Toute l'intrigue se déroule de son point de vue de narrateur, c'est-à-dire plutôt neutre et passif, sans grand sentiment ni état d'âme, si ce n'est un profond désarroi. Chiyo Uno nous renvoie ici le trouble d’un Japon tiraillé entre modernité et traditions, à une époque où elle faisait elle-même figure d’exception par sa vie tumultueuse et sa lutte pour l’émancipation féminine. Son état d’esprit précurseur se retrouve dans la détermination et l’insolence de ses personnages de femmes. Il confère à ce récit une dimension critique et moqueuse à l’égard du patriarcat nippon, en même temps qu’une étonnante modernité. Mené d’une plume fluide et alerte, ce roman agréablement dépaysant dévoile avec subtilité les complexités du Japon, au travers du regard ironique d’une femme en rébellion contre l’hypocrisie d’une société très attachée à l’honneur, avant tout masculin.
Peintre doté d'une certaine renommée dans le Japon des années trente, Yuasa Joji se laisse porter par ses succès féminins, incapable de décider clairement entre les femmes qui tournent autour de lui. Alors qu'il peine à couper le lien avec sa première épouse dont il divorce, il se laisse séduire par la fantasque Takao qui s’échappe alors aussitôt, tombe amoureux de la belle Tsuyoko sans se donner les moyens de contrer l'opposition de sa famille, et, par facilité, finit par se remarier avec la jeune et bien dotée Tomoko, pour le regretter aussitôt. Derrière les apparences du séducteur, se cache en fait un homme indécis, qui s'en remet toujours aux autres et aux événements pour infléchir le cours de sa vie. Répugnant à déplaire ou à contredire, toujours dans le sens du courant, il s'avère incapable de faire des choix et encore moins de les imposer, se contentant de se croire amoureux ou aimé, sans disséquer clairement ses propres sentiments ni chercher à voir au-delà des apparences. Naïf, veule et immature, mais sans méchanceté aucune, il finit par être le jouet de ses conquêtes ou de leur entourage, éternel coeur d'artichaut qui, pour son malheur, ne sait plus qui il aime ni qui l'aime. Agaçant, l'homme reste malgré tout sympathique, car pitoyable et malheureux. Toute l'intrigue se déroule de son point de vue de narrateur, c'est-à-dire plutôt neutre et passif, sans grand sentiment ni état d'âme, si ce n'est un profond désarroi. Chiyo Uno nous renvoie ici le trouble d’un Japon tiraillé entre modernité et traditions, à une époque où elle faisait elle-même figure d’exception par sa vie tumultueuse et sa lutte pour l’émancipation féminine. Son état d’esprit précurseur se retrouve dans la détermination et l’insolence de ses personnages de femmes. Il confère à ce récit une dimension critique et moqueuse à l’égard du patriarcat nippon, en même temps qu’une étonnante modernité. Mené d’une plume fluide et alerte, ce roman agréablement dépaysant dévoile avec subtilité les complexités du Japon, au travers du regard ironique d’une femme en rébellion contre l’hypocrisie d’une société très attachée à l’honneur, avant tout masculin.
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