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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.154 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-07-046343-5
  • EAN9782070463435
  • Date de parution11/06/2015
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurAnne Colin du Terrail

Résumé

En gare de Moscou, une jeune Finlandaise s'installe dans le train qui la mènera à travers la Sibérie, puis la Mongolie, jusqu'à la ville mythique d'Oulan-Bator. C'est avec Mitka qu'elle aurait dû réaliser son rêve, mais la voici seule dans le compartiment n° 6, prête à traverser l'Union soviétique pour rallier les portes de l'Asie. Quelques instants avant le départ, un homme s'installe face à elle.
Vadim Nikolaïevitch Ivanov est une brute qui s'épanche sur les pires détails de sa vie, sans jamais cesser de boire. La jeune femme regarde défiler les paysages enneigés qui se déclinent à l'infini. Alors que les villes ouvrières se succèdent, l'atmosphère du compartiment n° 6 s'alourdit. Si la jeune femme se réfugie dans ses souvenirs pour ne pas céder à la peur, ces deux êtres que tout oppose rentreront à jamais changés de ce voyage.
En gare de Moscou, une jeune Finlandaise s'installe dans le train qui la mènera à travers la Sibérie, puis la Mongolie, jusqu'à la ville mythique d'Oulan-Bator. C'est avec Mitka qu'elle aurait dû réaliser son rêve, mais la voici seule dans le compartiment n° 6, prête à traverser l'Union soviétique pour rallier les portes de l'Asie. Quelques instants avant le départ, un homme s'installe face à elle.
Vadim Nikolaïevitch Ivanov est une brute qui s'épanche sur les pires détails de sa vie, sans jamais cesser de boire. La jeune femme regarde défiler les paysages enneigés qui se déclinent à l'infini. Alors que les villes ouvrières se succèdent, l'atmosphère du compartiment n° 6 s'alourdit. Si la jeune femme se réfugie dans ses souvenirs pour ne pas céder à la peur, ces deux êtres que tout oppose rentreront à jamais changés de ce voyage.

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1 Coup de cœur
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Train de nuit pour la Mongolie
Moscou. Arrivée: Oulan-Bator, Mongolie. C'est dans le compartiment n°6 de ce train, qui les mènera à travers la Sibérie, que s'installent une jeune finlandaise un peu perdue et Vadim Nikolaïevitch Ivanov, russe alcoolique, repoussant et violent. Une véritable intimité se crée dans ces alcoves exiguës où chacun se livre et dévoile sa véritable nature. Il est bien-sûr question de secrets et confidences, de blessures et résiliences malgré les excès de violence de Vadim et la peur de la jeune femme. Un long voyage à travers le froid sibérien, aux paysages et aux rencontres exceptionnels, d'où personne ne resortira indemne. Une nouvelle petite pépite de la littérature scandinave à découvrir et dévorer
Moscou. Arrivée: Oulan-Bator, Mongolie. C'est dans le compartiment n°6 de ce train, qui les mènera à travers la Sibérie, que s'installent une jeune finlandaise un peu perdue et Vadim Nikolaïevitch Ivanov, russe alcoolique, repoussant et violent. Une véritable intimité se crée dans ces alcoves exiguës où chacun se livre et dévoile sa véritable nature. Il est bien-sûr question de secrets et confidences, de blessures et résiliences malgré les excès de violence de Vadim et la peur de la jeune femme. Un long voyage à travers le froid sibérien, aux paysages et aux rencontres exceptionnels, d'où personne ne resortira indemne. Une nouvelle petite pépite de la littérature scandinave à découvrir et dévorer

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3.2/5
sur 5 notes dont 3 avis lecteurs
Transsibérien cahotique
Moscou - Oulan-Bator. Long périple transsibérien à partager avec un compagnon du hasard qui a une couchette dans le compartiment, le compartiment n°6 où elle-même a une couchette. Voyage au rythme du train et de ses haltes de gare agrémenté par les paroles crues, sans retenue, parfois agressives de l’homme qui s’agrippe à la vodka et qui est ivre de vie. « Buvons à toutes les femmes du monde. À la sagesse de la vieillesse, à l’intelligence du cœur et à la beauté de la jeunesse, à votre hospitalité, ma petite mère, et aux goujons aux flancs argentés. » Elle, elle ne parle pas ou si peu. Elle s’évade dans les paysages traversés. Elle se terre dans sa peur et ses souvenirs qui se dévoilent à nous au fur et à mesure que le train file vers l’Est. Oulan-Bator, ville délivrance pour ces deux êtres. L’écriture n’est pas linéaire dans son style. L’auteure jongle entre sensibilité (particulièrement la description des paysages) et âpreté (dans les paroles et actes de l’homme). Un voyage comme tant d’autres.
Moscou - Oulan-Bator. Long périple transsibérien à partager avec un compagnon du hasard qui a une couchette dans le compartiment, le compartiment n°6 où elle-même a une couchette. Voyage au rythme du train et de ses haltes de gare agrémenté par les paroles crues, sans retenue, parfois agressives de l’homme qui s’agrippe à la vodka et qui est ivre de vie. « Buvons à toutes les femmes du monde. À la sagesse de la vieillesse, à l’intelligence du cœur et à la beauté de la jeunesse, à votre hospitalité, ma petite mère, et aux goujons aux flancs argentés. » Elle, elle ne parle pas ou si peu. Elle s’évade dans les paysages traversés. Elle se terre dans sa peur et ses souvenirs qui se dévoilent à nous au fur et à mesure que le train file vers l’Est. Oulan-Bator, ville délivrance pour ces deux êtres. L’écriture n’est pas linéaire dans son style. L’auteure jongle entre sensibilité (particulièrement la description des paysages) et âpreté (dans les paroles et actes de l’homme). Un voyage comme tant d’autres.
Un peu mitigée...
Une jeune fille finlandaise s’installe dans un wagon-lit pour une traversée de la Russie soviétique, jusqu’à Oulan-Bator. Juste au moment du départ, un homme rejoint le compartiment et y prend ses aises. Admettant le fait de cette promiscuité forcée, le lecteur se trouve coincé lui aussi dans ce compartiment, heureux d’y échapper lors des arrêts ou quand la jeune femme regarde le paysage par la vitre maculée. En effet, l’homme est un rustre, ou du moins se complaît à passer pour tel, se curant les ongles, mangeant salement, assenant ses avis, racontant des histoires vécues plus dérangeantes les unes que les autres. La jeune fille s’échappe en pensée, revient aux derniers temps qu’elle a passés à Moscou. J’ai été gênée par une certaine complaisance dans le sordide, notamment avec les éructations verbales de l’homme, mais pas seulement. Les descriptions sont aussi bien « chargées » et cela ne me semble pas très justifié, que, pour contrebalancer les beaux paysages naturels, les évocations de lieux habités soient trop souvent alourdies d’adjectifs à connotation négative, que la neige soit forcément souillée de cadavres d’animaux ou d’urine de chien ! D’ailleurs, d’une manière générale, ce roman est trop chargé d’adjectifs, ce qui me rend toujours méfiante. Il s’en dégage toutefois un certain charme, un peu vénéneux, assez typiquement russe, dû davantage au rythme de l’écriture, aux images évoquées, qu’aux personnages, qui n’attirent pas la sympathie… Une sorte de film lent, contemplatif, se déroule sous les yeux du lecteur, rendant assez bien compte, j’imagine, du lent et long voyage à travers la Sibérie. Je reste un peu mitigée à l’issue de cette lecture, que j’ai toutefois poursuivie jusqu’au bout. J’ai même préféré la fin, sans que cela vous incite à croire à une fin qui sorte de l’ordinaire : non, elle est à l’image du reste du roman, avec un petit quelque chose en plus dans l’atmosphère, très ténu, qui laisse à penser que les personnages ont évolué… C’est assez subtil, et prouve aussi que l’écriture et la traduction sont les atouts principaux de ce texte.
Une jeune fille finlandaise s’installe dans un wagon-lit pour une traversée de la Russie soviétique, jusqu’à Oulan-Bator. Juste au moment du départ, un homme rejoint le compartiment et y prend ses aises. Admettant le fait de cette promiscuité forcée, le lecteur se trouve coincé lui aussi dans ce compartiment, heureux d’y échapper lors des arrêts ou quand la jeune femme regarde le paysage par la vitre maculée. En effet, l’homme est un rustre, ou du moins se complaît à passer pour tel, se curant les ongles, mangeant salement, assenant ses avis, racontant des histoires vécues plus dérangeantes les unes que les autres. La jeune fille s’échappe en pensée, revient aux derniers temps qu’elle a passés à Moscou. J’ai été gênée par une certaine complaisance dans le sordide, notamment avec les éructations verbales de l’homme, mais pas seulement. Les descriptions sont aussi bien « chargées » et cela ne me semble pas très justifié, que, pour contrebalancer les beaux paysages naturels, les évocations de lieux habités soient trop souvent alourdies d’adjectifs à connotation négative, que la neige soit forcément souillée de cadavres d’animaux ou d’urine de chien ! D’ailleurs, d’une manière générale, ce roman est trop chargé d’adjectifs, ce qui me rend toujours méfiante. Il s’en dégage toutefois un certain charme, un peu vénéneux, assez typiquement russe, dû davantage au rythme de l’écriture, aux images évoquées, qu’aux personnages, qui n’attirent pas la sympathie… Une sorte de film lent, contemplatif, se déroule sous les yeux du lecteur, rendant assez bien compte, j’imagine, du lent et long voyage à travers la Sibérie. Je reste un peu mitigée à l’issue de cette lecture, que j’ai toutefois poursuivie jusqu’au bout. J’ai même préféré la fin, sans que cela vous incite à croire à une fin qui sorte de l’ordinaire : non, elle est à l’image du reste du roman, avec un petit quelque chose en plus dans l’atmosphère, très ténu, qui laisse à penser que les personnages ont évolué… C’est assez subtil, et prouve aussi que l’écriture et la traduction sont les atouts principaux de ce texte.
Compartiment n°6
Je suis déçue de cette découverte dont j'attendais beaucoup. J'ai trouvé ce livre sans grand intérêt et surtout comprenant beaucoup de vulgarité dans les termes et le ton, je conçois que cela puisse apporter du caractère à certains personnages mais dans ce livre cela m'a plutôt rebutée.
Je suis déçue de cette découverte dont j'attendais beaucoup. J'ai trouvé ce livre sans grand intérêt et surtout comprenant beaucoup de vulgarité dans les termes et le ton, je conçois que cela puisse apporter du caractère à certains personnages mais dans ce livre cela m'a plutôt rebutée.
Compartiment n° 6
4/5
3.2/5
Rosa Liksom
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8,99 €
Al di là del Fiume
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Compartiment n° 6
4/5
3.2/5
Rosa Liksom
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8,99 €
Scompartimento n.6
Rosa Liksom, Delfina Sessa
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8,99 €
La colonelle
Rosa Liksom
Grand Format
18,00 €
Compartiment n° 6
4/5
3.2/5
Rosa Liksom
Grand Format
19,50 €