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Veronica a été malmenée par la vie et se méfie du genre humain. A 84 ans, elle décide de partir en Antarctique pour léguer toutes ses économies... aux pingouins. C'était compter sans la réapparition de son petit-fils, bien décidé à connaître les secrets de son aïeule... Une aventure et une histoire de filiation au milieu des icebergs. Le coeur ne gèle jamais, même au milieu des icebergs Au crépuscule de sa vie, Veronica McCreedy, 84 ans, se replonge dans ses souvenirs pour chercher ses héritiers.
Elle retrouve la trace de Patrick, un petit-fils de vingt ans abandonné par son père et orphelin depuis l'âge de six ans, après le suicide de sa mère. Mais le jeune homme ne plaît pas à cette grand-mère acariâtre. A la suite de cette rencontre désastreuse, Veronica décide de léguer ses biens... aux pingouins. Et obtient d'accompagner une mission scientifique en Antarctique pour observer ses protégés.
Mais Veronica tombe malade lors de ce voyage et Patrick, sa seule famille, est appelé à son chevet. Comme deux animaux sauvages, ils vont apprendre à s'apprivoiser au milieu des icebergs...
Comment les pingouins ont sauvé Veronica
Ce joli récit, à l’écriture fluide et parfaitement rythmée, nous propose toute une galerie de personnages (et de pingouins) très attachants.
Veronica, qui nous semble être une vieille dame acariâtre terriblement antipathique au début, s’avère être bien plus humaine qu’il n’y paraît. La découverte de ses journaux intimes d’adolescente durant la seconde guerre mondiale, en plus d’apporter une dimension historique au récit, nous permet d’apprendre à la connaître, et on finit par s’attacher à elle aussi.
« Comment les pingouins ont sauvé Veronica » est un très beau roman qui traite des relations humaines imparfaites, des liens familiaux compliqués mais aussi de la préservation de la nature ; au final, c'est surtout un roman plein d'amour, de vie et de positivité.
Un petit bijou.