Comme les amours

Par : Javier Marías
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  • Nombre de pages420
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.228 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-07-046238-4
  • EAN9782070462384
  • Date de parution12/01/2017
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurAnne-Marie Geninet

Résumé

Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l'éditrice madrilène María Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d'un tel bonheur qu'elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d'assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l'été passe et, à la rentrée suivante, le couple n'est plus là. María apprend alors qu'un malheur est arrivé.
Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d'une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d'entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l'entourage de Luisa, María rencontre Javier Díaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté.
Servie par une prose magistrale, habile à sonder les profondeurs de l'âme humaine mais aussi à tenir son lecteur en haleine, cette fable morale sur l'amour et la mort ne peut que nous rappeler, par son intensité, les meilleures pages d'Un coeur si blanc ou de Demain dans la bataille pense à moi.
Chaque matin, dans le café où elle prend son petit déjeuner, l'éditrice madrilène María Dolz observe un couple qui, par sa complicité et sa gaieté, irradie d'un tel bonheur qu'elle attend avec impatience, jour après jour, le moment d'assister en secret à ce spectacle rare et réconfortant. Or, l'été passe et, à la rentrée suivante, le couple n'est plus là. María apprend alors qu'un malheur est arrivé.
Le mari, Miguel Desvern, riche héritier d'une compagnie de production cinématographique, a été sauvagement assassiné dans la rue par un déséquilibré. Très émue, elle décide de sortir de son anonymat et d'entrer en contact avec sa femme, Luisa, qui est devenue un être fragile, comme anesthésié par la tragédie. Dans l'entourage de Luisa, María rencontre Javier Díaz-Varela, le meilleur ami de Miguel, et elle comprend vite que les liens que cet homme tisse avec la jeune veuve ne sont pas sans ambiguïté.
Servie par une prose magistrale, habile à sonder les profondeurs de l'âme humaine mais aussi à tenir son lecteur en haleine, cette fable morale sur l'amour et la mort ne peut que nous rappeler, par son intensité, les meilleures pages d'Un coeur si blanc ou de Demain dans la bataille pense à moi.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 5 notes dont 1 avis lecteur
Suspense et profondeur
On peut être allergique à la prose sorcière de J. Marias : cette manière d'user notre patience en ressassant les mêmes questions, les mêmes motifs jusqu'à ce que nous les fassions nôtres - c'est à prendre ou à laisser. Dans ce long monologue d'une femme qui, pour avoir voulu rester témoin éloigné, se trouve plongée au coeur d'une invraisemblable intrigue passionnelle, la réflexion est insupportablement froide face au mal. L'auteur suggère-t-il que nous sommes civilisés au point de n'avoir plus rien d'humain ? Les références aux grands classiques viennent ici déréaliser un peu plus ce qui pourrait être traité de manière à faire ressentir plus directement l'effroi. Ce sont finalement ces multiples détours de la pensée qui parviennent à rendre ce roman singulièrement inoubliable.
On peut être allergique à la prose sorcière de J. Marias : cette manière d'user notre patience en ressassant les mêmes questions, les mêmes motifs jusqu'à ce que nous les fassions nôtres - c'est à prendre ou à laisser. Dans ce long monologue d'une femme qui, pour avoir voulu rester témoin éloigné, se trouve plongée au coeur d'une invraisemblable intrigue passionnelle, la réflexion est insupportablement froide face au mal. L'auteur suggère-t-il que nous sommes civilisés au point de n'avoir plus rien d'humain ? Les références aux grands classiques viennent ici déréaliser un peu plus ce qui pourrait être traité de manière à faire ressentir plus directement l'effroi. Ce sont finalement ces multiples détours de la pensée qui parviennent à rendre ce roman singulièrement inoubliable.
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