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  • Nombre de pages352
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-290-41898-7
  • EAN9782290418987
  • Date de parution20/08/2025
  • CollectionJ'ai lu
  • ÉditeurJ'ai lu

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Florence Guillermin Decitre Part-Dieu
5/5
Le coeur d'un homme héroîque
J'avais beaucoup aimé "la grâce" de Thibault de Montaigu et j'ai également dévoré ce roman qui mêle la petite et la grande histoire, la famille et l'armée, entre tradition et modernité. Bravo pour avoir mis les mots justes sur cet épisode mystérieux d'une des premières batailles de 1914 , la dernière charge de cavalerie de l'histoire de France, qui donne lieu à une enquête passionnante un siècle plus tard..
J'avais beaucoup aimé "la grâce" de Thibault de Montaigu et j'ai également dévoré ce roman qui mêle la petite et la grande histoire, la famille et l'armée, entre tradition et modernité. Bravo pour avoir mis les mots justes sur cet épisode mystérieux d'une des premières batailles de 1914 , la dernière charge de cavalerie de l'histoire de France, qui donne lieu à une enquête passionnante un siècle plus tard..
  • Guerre 14-18

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4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Trouver le coeur sous la gangue des frustrations, des regrets et des ressentiments
Alors qu’après une vie de flambe et de séduction menée grand train, de femme en femme et de châteaux en Espagne en concrétisations miteuses, le père de l’auteur désormais très diminué termine ses jours dans la dèche et aux crochets de son fils, il lui demande de consacrer son prochain livre à leur aïeul Louis – leur grand-père et arrière-grand-père –, capitaine de hussards tué en 1914 dans une charge suicidaire, aussi vaine qu’héroïque, cheval et sabre contre batterie d’artillerie. Très réticent à s’engager dans ce projet d’écriture, mais malgré tout soucieux de cette dernière chance de complaire à ce père autrefois si peu présent que les moindres signes de son affection lui sont inestimables, le fils finit par se lancer sur les traces du héros familial et de sa gloire couronnée à titre posthume de la croix de guerre. Alternant entre, d’un côté, le parcours de l’aïeul et bientôt d’autres ancêtres tout aussi incroyablement flamboyants – tel ce Montaigu qui, ayant refusé de fuir la Terreur, est monté à l’échafaud, comme s’il ne s’agissait là que d’un intermède inconséquent, en cornant la page du livre qu’il était en train de lire – et, de l’autre, la description sans fard de la décrépitude de l’âge et de la maladie, même si obstinément cramponnée à ses restes de panache – aveugle, grabataire et littéralement à bout de souffle, l’incorrigible joue encore les Don Juan –, la narration devient en définitive le prétexte extraordinaire d’un rapprochement entre les deux hommes, le père et le fils. A mesure que la découverte des constantes de l’histoire familiale suggère de plus en plus nettement des circonstances atténuantes aux défaillances paternelles, le fils réalise qu’en lui proposant de s’intéresser à leur aïeul, c’est en vérité une perche que lui a pudiquement tendue son père, manière sans le dire de lui demander pardon et de lui témoigner son attachement. Ainsi se produit l’inattendu : plus se creusent les ombres et plus pèse dans le récit la conscience des tares et des héritages familiaux, plus l’auteur et son père prennent la mesure de leur amour, d’autant plus beau et précieux que fragile et malmené. Sous la gangue des frustrations, des regrets et des ressentiments cimentés par les silences, le coeur palpite toujours et il n’était que temps de s’en apercevoir. Un livre profondément juste et touchant, dont la trame autobiographique n’empêchera pas chacun d’y trouver un écho universel et personnel : au-delà des pudeurs, des non-dits et des incompréhensions, il est une quête qu’il faut mener avant qu’il ne soit trop tard, celle des enfants vers leurs parents et vice versa.
Alors qu’après une vie de flambe et de séduction menée grand train, de femme en femme et de châteaux en Espagne en concrétisations miteuses, le père de l’auteur désormais très diminué termine ses jours dans la dèche et aux crochets de son fils, il lui demande de consacrer son prochain livre à leur aïeul Louis – leur grand-père et arrière-grand-père –, capitaine de hussards tué en 1914 dans une charge suicidaire, aussi vaine qu’héroïque, cheval et sabre contre batterie d’artillerie. Très réticent à s’engager dans ce projet d’écriture, mais malgré tout soucieux de cette dernière chance de complaire à ce père autrefois si peu présent que les moindres signes de son affection lui sont inestimables, le fils finit par se lancer sur les traces du héros familial et de sa gloire couronnée à titre posthume de la croix de guerre. Alternant entre, d’un côté, le parcours de l’aïeul et bientôt d’autres ancêtres tout aussi incroyablement flamboyants – tel ce Montaigu qui, ayant refusé de fuir la Terreur, est monté à l’échafaud, comme s’il ne s’agissait là que d’un intermède inconséquent, en cornant la page du livre qu’il était en train de lire – et, de l’autre, la description sans fard de la décrépitude de l’âge et de la maladie, même si obstinément cramponnée à ses restes de panache – aveugle, grabataire et littéralement à bout de souffle, l’incorrigible joue encore les Don Juan –, la narration devient en définitive le prétexte extraordinaire d’un rapprochement entre les deux hommes, le père et le fils. A mesure que la découverte des constantes de l’histoire familiale suggère de plus en plus nettement des circonstances atténuantes aux défaillances paternelles, le fils réalise qu’en lui proposant de s’intéresser à leur aïeul, c’est en vérité une perche que lui a pudiquement tendue son père, manière sans le dire de lui demander pardon et de lui témoigner son attachement. Ainsi se produit l’inattendu : plus se creusent les ombres et plus pèse dans le récit la conscience des tares et des héritages familiaux, plus l’auteur et son père prennent la mesure de leur amour, d’autant plus beau et précieux que fragile et malmené. Sous la gangue des frustrations, des regrets et des ressentiments cimentés par les silences, le coeur palpite toujours et il n’était que temps de s’en apercevoir. Un livre profondément juste et touchant, dont la trame autobiographique n’empêchera pas chacun d’y trouver un écho universel et personnel : au-delà des pudeurs, des non-dits et des incompréhensions, il est une quête qu’il faut mener avant qu’il ne soit trop tard, celle des enfants vers leurs parents et vice versa.
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