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La pollution de l'air par les gaz à effet de serre s'amplifie. La température de notre planète ne cesse d'augmenter. Les glaciers, la banquise, les calottes glaciaires ont commencé à fondre. La mer grossit et sa surface s'élève. Il n'est plus possible de nier la réalité de l'ensemble de ces phénomènes. On s'attend à un chamboulement des zones climatiques, des écosystèmes naturels, des espaces d'exploitation agricole et d'élevage, au dérèglement d'une mer dénaturée, appauvrie, dangereuse, à une perturbation générale de la biodiversité, à la disparition de nombreuses espèces et à des désastres économiques.
Des centaines d'îles et beaucoup de rivages vont disparaître, submergés par les flots de l'océan, provoquant le déplacement de millions de réfugiés climatiques. Cette menace a été examinée à l'occasion de sommets de la Terre et de réunions internationales qui n'ont pas abouti aux décisions nécessaires. La conférence COP21, qui vient de s'achever dans l'enthousiasme d'un consensus a minima des Etats du monde, constitue un espoir.
Mais cet espoir est fragile, tardif et semé d'embûches. Pour arrêter l'emballement climatique irréversible, il faut non seulement que les engagements de Paris soient tenus, mais aussi immédiatement complétés, amplifiés et généralisés.
