Classé cancérogène. Enquête sur un processus entravé

Par : Valentin Thomas
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  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.254 kg
  • Dimensions13,7 cm × 21,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7246-4390-9
  • EAN9782724643909
  • Date de parution28/05/2025
  • CollectionDomaine Santé
  • ÉditeurSciences Po (Les Presses de)

Résumé

En 2025, des dizaines de milliers de substances de synthèse sont utilisées dans l'Union européenne. Il y a parmi elles des composés chimiques auxquels les populations sont exposées chaque jour. Très peu d'entre eux ont fait l'objet d'investigation poussée sur leur caractère cancérogène : en matière d'usage et de vente de ces produits, "innocent jusqu'à preuve du contraire" est le principe moteur des politiques sanitaires.
Dédié à la recherche, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) travaille à établir des preuves de cancérogénicité. Cet organisme n'a pas de pouvoir politique formel, mais lorsqu'il classe un composé comme "cancérogène" , la légitimité scientifique qu'il a accumulée oblige a minima d'autres institutions à travers le monde à considérer le problème à leur tour. Comme le montre cette enquête conduite pendant plusieurs années, ces groupes d'experts sont entravés dans leur action : ils ne peuvent structurellement évaluer la quantité de substances en circulation ; leurs méthodes d'analyse occultent des pans entiers d'agents toxiques ; ils sont pris dans des rapports de force entre acteurs scientifiques, politiques et économiques qui entretiennent des controverses sans fin.
Comment prévenir le cancer sans avoir les moyens d'en identifier les causes ?
En 2025, des dizaines de milliers de substances de synthèse sont utilisées dans l'Union européenne. Il y a parmi elles des composés chimiques auxquels les populations sont exposées chaque jour. Très peu d'entre eux ont fait l'objet d'investigation poussée sur leur caractère cancérogène : en matière d'usage et de vente de ces produits, "innocent jusqu'à preuve du contraire" est le principe moteur des politiques sanitaires.
Dédié à la recherche, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) travaille à établir des preuves de cancérogénicité. Cet organisme n'a pas de pouvoir politique formel, mais lorsqu'il classe un composé comme "cancérogène" , la légitimité scientifique qu'il a accumulée oblige a minima d'autres institutions à travers le monde à considérer le problème à leur tour. Comme le montre cette enquête conduite pendant plusieurs années, ces groupes d'experts sont entravés dans leur action : ils ne peuvent structurellement évaluer la quantité de substances en circulation ; leurs méthodes d'analyse occultent des pans entiers d'agents toxiques ; ils sont pris dans des rapports de force entre acteurs scientifiques, politiques et économiques qui entretiennent des controverses sans fin.
Comment prévenir le cancer sans avoir les moyens d'en identifier les causes ?