Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
On retrouva dans les archives de Zweig, en 1981, un cahier dont la première page portait la mention suivante: "Entrepris la première version d'un roman,...
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On retrouva dans les archives de Zweig, en 1981, un cahier dont la première page portait la mention suivante: "Entrepris la première version d'un roman, le monde entre 1902 et le début de la [Seconde] Guerre [mondiale], vu à travers l'expérience d'une femme. Esquissé simplement la première partie, le début de la tragédie, interrompu ensuite à cause du travail sur le Montaigne, troublé par les événements et l'absence de liberté dans mon existence. Stefan Zweig, novembre 1941 - février 1942."
Témoignage émouvant de ses ultimes préoccupations, ce fragment - dont certains passages étaient complètement rédigés, d'autres seulement ébauchés - traduit le désir qu'avait Zweig de réécrire sous une autre forme son autobiographie. Le "monde d'hier" y est vu par les yeux d'une jeune fille autrichienne, Clarissa, née en 1894 et dont le destin se noue à l'aube de la Première Guerre mondiale, lorsqu'elle rencontre à Lucerne un jeune socialiste français, Léonard, qui n'est pas sans évoquer Romain Rolland.
Né en 1881 à Vienne, Stefan ZWEIG s'est donné la mort au Brésil le 23 février 1942. Les éditions Belfond ont publié en français quatorze de ses ouvrages - romans, essais ou recueils de nouvelles.