Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce récit du capitaine Dreyfus, écrit en 1901 à partir du journal qu'il tenait au bagne, constitue l'un des documents majeurs de l'Affaire. Il évoque...
Lire la suite
Ce récit du capitaine Dreyfus, écrit en 1901 à partir du journal qu'il tenait au bagne, constitue l'un des documents majeurs de l'Affaire. Il évoque le combat solitaire d'un homme à qui l'on refuse jusqu'aux explications sur ce dont on l'accuse ; le procès inquisitorial et les faux, la volonté d'avilissement de ses accusateurs, le bagne et l'île du Diable, "" le cœur perdu, le cerveau en lambeaux", le procès en révision et la grâce finale. Le monologue d'un homme seul avec sa conscience, que seul l'espoir de l'éclatement de la vérité soutient. "Il n'est pas facile d'être un symbole", annonce Pierre Vidal-Naquet dans sa préface. A quoi le petit-fils (le Dreyfus répond dans sa postface : " Echeveau livré au chat, l'affaire Dreyfus se prête à toutes les interprétations, à toutes les falsifications. " Cette édition apporte, outre le récit bouleversant de la victime, la mise au point de Pierre Vidai-Naquet sur les affrontements d'idées et de préjugés dont Dreyfus fut le centre - et plus particulièrement la question de la grâce dont l'acceptation divisa le camp des dreyfusards. Jean-Louis Lévy éclaire la personnalité de Dreyfus, faisant notamment justice des reproches de froideur pour affirmer la dignité du témoin.