Chronique d'une enquête criminelle nationale. Le cas du régime de Hissein Habré, 1982-1990

Par : Mahamat Hassan Abakar

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  • Nombre de pages183
  • PrésentationBroché
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-296-01973-7
  • EAN9782296019737
  • Date de parution28/02/2007
  • CollectionPour mieux connaître le Tchad
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierHélène Jaffé

Résumé

Le 29 Décembre 1990, très peu de temps après la prise du pouvoir par Idriss Déby, est créée une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les crimes et détournements commis par Hissein Habré et son gouvernement. Mahamat Hassan Abakar est nommé président de cette commission en tant que magistrat instructeur des crimes reprochés. Le rapport final des travaux sera remis aux autorités le 20 mai 1992.
La banderole qui flotte sur le mur extérieur de l'immeuble de la commission ce jour-là dénonce le régime de Habré : plus de 40 000 victimes, plus de 80 000 orphelins, plus de 30 000 veuves, plus de 200 000 personnes se trouvant du fait de cette répression sans soutien moral ni matériel. Quatorze recommandations concluaient ce rapport pour que de telles atrocités ne se reproduisent plus. Aucune n'a été mise à exécution et la plupart des bourreaux tortionnaires d'hier ont été réhabilités et sévissent dans les services sécuritaires du nouveau gouvernement.
Ce travail, mené à son terme avec des moyens dérisoires, vu l'ampleur de la tâche, représente une première pour le continent africain. Il offre une base de réflexion pour le futur. On découvrira dans ce livre comment la Commission s'est acquittée de son mandat.
Le 29 Décembre 1990, très peu de temps après la prise du pouvoir par Idriss Déby, est créée une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les crimes et détournements commis par Hissein Habré et son gouvernement. Mahamat Hassan Abakar est nommé président de cette commission en tant que magistrat instructeur des crimes reprochés. Le rapport final des travaux sera remis aux autorités le 20 mai 1992.
La banderole qui flotte sur le mur extérieur de l'immeuble de la commission ce jour-là dénonce le régime de Habré : plus de 40 000 victimes, plus de 80 000 orphelins, plus de 30 000 veuves, plus de 200 000 personnes se trouvant du fait de cette répression sans soutien moral ni matériel. Quatorze recommandations concluaient ce rapport pour que de telles atrocités ne se reproduisent plus. Aucune n'a été mise à exécution et la plupart des bourreaux tortionnaires d'hier ont été réhabilités et sévissent dans les services sécuritaires du nouveau gouvernement.
Ce travail, mené à son terme avec des moyens dérisoires, vu l'ampleur de la tâche, représente une première pour le continent africain. Il offre une base de réflexion pour le futur. On découvrira dans ce livre comment la Commission s'est acquittée de son mandat.