Chose publique et bien commun chez Marx. La communauté en question, tome 1

Par : Paul Sereni

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  • Nombre de pages213
  • PrésentationBroché
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions15,4 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-296-08238-0
  • EAN9782296082380
  • Date de parution15/04/2010
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce travail s'efforce de montrer qu'on ne peut regarder comme d'un intérêt théorique et pratique mineur le problème de la communauté chez Marx. Construire une lecture de Marx à travers cette notion présente, il est vrai, une apparence de paradoxe: Marx a répété que construire les modalités d'une communauté à venir ne l'intéressait pas; lorsqu'il a fait directement référence à la chose ses formulations sont, pour le moins, elliptiques et allusives. Cependant, il est difficile de nier que l'idée de communisme contient aussi un certain concept de l'être-commun : aussi, sauf à vouloir faire du communisme lui-même un aspect relativement négligeable de sa pensée, cela donne à la notion une certaine importance. Dans ce premier volume, on a voulu montrer la position et le traitement du problème de cet être-commun, par l'analyse à la fois de textes de jeunesse et de textes de la maturité. A travers ses différentes formes, on a tenté de suivre le cheminement d'une pensée complexe de la communauté, pour laquelle l'être-commun et l'être-encommun ont fait question, aux deux sens de l'expression: d'une part, ceux-ci ont constitué un sujet de discussion; d'autre part, leur concept exact n'a pas constitué pour Marx une certitude préalable.
Ce travail s'efforce de montrer qu'on ne peut regarder comme d'un intérêt théorique et pratique mineur le problème de la communauté chez Marx. Construire une lecture de Marx à travers cette notion présente, il est vrai, une apparence de paradoxe: Marx a répété que construire les modalités d'une communauté à venir ne l'intéressait pas; lorsqu'il a fait directement référence à la chose ses formulations sont, pour le moins, elliptiques et allusives. Cependant, il est difficile de nier que l'idée de communisme contient aussi un certain concept de l'être-commun : aussi, sauf à vouloir faire du communisme lui-même un aspect relativement négligeable de sa pensée, cela donne à la notion une certaine importance. Dans ce premier volume, on a voulu montrer la position et le traitement du problème de cet être-commun, par l'analyse à la fois de textes de jeunesse et de textes de la maturité. A travers ses différentes formes, on a tenté de suivre le cheminement d'une pensée complexe de la communauté, pour laquelle l'être-commun et l'être-encommun ont fait question, aux deux sens de l'expression: d'une part, ceux-ci ont constitué un sujet de discussion; d'autre part, leur concept exact n'a pas constitué pour Marx une certitude préalable.