Cheveux chéris. Frivolités et trophées, Exposition au Musée du quai Branly du 18 septembre 2012 au 14 juillet 2013

Par : Yves Le Fur
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages320
  • PrésentationRelié
  • FormatBeau Livre
  • Poids1.569 kg
  • Dimensions22,7 cm × 28,8 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-330-00992-2
  • EAN9782330009922
  • Date de parution12/09/2012
  • ÉditeurActes Sud
  • PréfacierStéphane Martin

Résumé

Au croisement de l'anthropologie, de l'histoire de l'art ancien et contemporain, de la mode et des moeurs, l'exposition propose diverses mises en scène et mises en oeuvre sur le thème universel des cheveux. Abordant l'idée que chacun donne de sa personnalité par la coiffure, elle se présente tout d'abord sous l'angle de la frivolité, des compétitions entre blonds/blondes, rousses et bruns, lisses et crépus...
Comparant les coquetteries des Papous des Hautes Terres de Nouvelle-Guinée ou des belles citadines africaines ou des "Merveilleuses" du Directoire, l'exposition avance vers l'idée du matériau humain à modeler, à sculpter, support à la fois de savoir-faire, de la relativité de la beauté, mais aussi objet de perte (par l'âge ou la violence), symbole du temps qui passe et de la mort. Par leur usage nostalgique, les cheveux sont des supports de mémoire.
Restes humains, reliques, ils conservent un peu de l'aura et de l'énergie de leur propriétaire. Une large partie de l'exposition est consacrée à ces mana" (pouvoir sacré des ancêtres) qui ont donné naissance, dans le monde, à de multiples objets dits "magiques" ou pour le moins dotés de pouvoirs que l'on s'approprie. La question du reste et du trophée est ainsi posée et plus largement du statut de certains "objets" campés aux frontières de l'horripilant et de l'insoutenable, interrogeant nos catégories à partir d'une expérience universelle.
Au croisement de l'anthropologie, de l'histoire de l'art ancien et contemporain, de la mode et des moeurs, l'exposition propose diverses mises en scène et mises en oeuvre sur le thème universel des cheveux. Abordant l'idée que chacun donne de sa personnalité par la coiffure, elle se présente tout d'abord sous l'angle de la frivolité, des compétitions entre blonds/blondes, rousses et bruns, lisses et crépus...
Comparant les coquetteries des Papous des Hautes Terres de Nouvelle-Guinée ou des belles citadines africaines ou des "Merveilleuses" du Directoire, l'exposition avance vers l'idée du matériau humain à modeler, à sculpter, support à la fois de savoir-faire, de la relativité de la beauté, mais aussi objet de perte (par l'âge ou la violence), symbole du temps qui passe et de la mort. Par leur usage nostalgique, les cheveux sont des supports de mémoire.
Restes humains, reliques, ils conservent un peu de l'aura et de l'énergie de leur propriétaire. Une large partie de l'exposition est consacrée à ces mana" (pouvoir sacré des ancêtres) qui ont donné naissance, dans le monde, à de multiples objets dits "magiques" ou pour le moins dotés de pouvoirs que l'on s'approprie. La question du reste et du trophée est ainsi posée et plus largement du statut de certains "objets" campés aux frontières de l'horripilant et de l'insoutenable, interrogeant nos catégories à partir d'une expérience universelle.
Résonances
Yves Le Fur
Poche
7,50 €