Ceux qui voudraient fuir

Par : Julien Teyssandier

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  • Nombre de pages156
  • PrésentationBroché
  • Poids0.185 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-491657-01-7
  • EAN9782491657017
  • Date de parution20/05/2021
  • ÉditeurNouvelle Marge

Résumé

Médecin légiste, Gabriel vit entouré de la mort. Incapable de faire corps avec le monde, insensible à tout ce qui existe autour de lui, il rencontre Marion, une jeune étudiante en cinéma qui part à la dérive. Ensemble, ils vont errer dans une ville peuplée de fantômes. Mais quand on se sent perdu, est-il encore possible de fuir ? "Il lui semblait que l'aube lui était douce autrefois. Elle ne symbolisait pas juste le retour du soleil, mais une faveur de Dieu.
Cependant, cela faisait bien longtemps que l'aube pour lui n'était plus séparable de l'odeur de javel et du formol vaporisé au moment de la désinfection des corps. L'aube, les rayons blancs des salles pleines de morts, et ces cadavres étiquetés qu'on faisait glisser dans de longs casiers, ces étrangers qui auraient pu être ses frères et s'éloignaient de lui sans retour : c'était son univers depuis plusieurs années.
Un univers que bien peu lui enviaient. Chaque cadavre a ceci de curieux qu'il nous semble voir à travers lui le dernier homme. Le "faire parler" , c'est se projeter hors du temps. Vivre dans le sentiment absurde de la fin. On croit sonder au scalpel une bête morte : on contemple un monde ensablé, bientôt couvert d'un linceul".
Médecin légiste, Gabriel vit entouré de la mort. Incapable de faire corps avec le monde, insensible à tout ce qui existe autour de lui, il rencontre Marion, une jeune étudiante en cinéma qui part à la dérive. Ensemble, ils vont errer dans une ville peuplée de fantômes. Mais quand on se sent perdu, est-il encore possible de fuir ? "Il lui semblait que l'aube lui était douce autrefois. Elle ne symbolisait pas juste le retour du soleil, mais une faveur de Dieu.
Cependant, cela faisait bien longtemps que l'aube pour lui n'était plus séparable de l'odeur de javel et du formol vaporisé au moment de la désinfection des corps. L'aube, les rayons blancs des salles pleines de morts, et ces cadavres étiquetés qu'on faisait glisser dans de longs casiers, ces étrangers qui auraient pu être ses frères et s'éloignaient de lui sans retour : c'était son univers depuis plusieurs années.
Un univers que bien peu lui enviaient. Chaque cadavre a ceci de curieux qu'il nous semble voir à travers lui le dernier homme. Le "faire parler" , c'est se projeter hors du temps. Vivre dans le sentiment absurde de la fin. On croit sonder au scalpel une bête morte : on contemple un monde ensablé, bientôt couvert d'un linceul".
Salvatore Dali
Julien Teyssandier
Grand Format
22,00 €