Cendrars en énigme. Modèles mystiques, écritures poétiques

Par : Laurence Guyon
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  • Nombre de pages228
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-7453-1677-6
  • EAN9782745316776
  • Date de parution01/11/2007
  • CollectionCahiers Blaise Cendrars
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

"Je n'ai pas la foi", soutient Blaise Cendrars au seuil du Lotissement du ciel, volume par lequel il couronne, en 1949, la série de chefs-d'oeuvre commencée six ans plus tôt avec L'Homme foudroyé et poursuivie aussitôt avec La Main coupée et Bourlinguer ainsi que La Banlieue de Paris, qui parachève le cycle de ses "Souvenirs". Pourtant l'oeuvre de Cendrars - et Le Lotissement du ciel en particulier - fourmille de références à la religion et à la spiritualité.
Se posent dès lors un certain nombre de questions : comment cet écrivain agnostique, lecteur assidu de Schopenhauer et de Nietzsche, se confronte-t-il à la culture chrétienne ? De quelles empreintes ses vastes et paradoxales lectures religieuses ont-elles marqué son écriture ? L'étude serrée des modèles mystiques (littéraires et iconographiques) utilisés par Cendrars pour bâtir son autoportrait, texte après texte, permet d'éclairer cet aspect de son travail resté trop longtemps énigmatique.
Or, tout indique que ces modèles jouent un rôle de miroirs poétiques dans la profondeur desquels s'opère, au moment du bilan, la réinterprétation mythique de sa vie. Face aux interrogations ultimes, Cendrars réactualise ainsi le topos littéraire de la méditation chrétienne pour former trois figures de lui-même : "L'impitoyable ironiste" raillant la naïveté des croyances ; "L'Amant du secret des choses" fasciné par le mystère de l'Au-delà ; enfin, "L'Autre" se diffractant à l'infini dans ses miroirs pour resurgir, troublant, sous le masque de Dionysos, substitut nietzschéen du Christ.
"Je n'ai pas la foi", soutient Blaise Cendrars au seuil du Lotissement du ciel, volume par lequel il couronne, en 1949, la série de chefs-d'oeuvre commencée six ans plus tôt avec L'Homme foudroyé et poursuivie aussitôt avec La Main coupée et Bourlinguer ainsi que La Banlieue de Paris, qui parachève le cycle de ses "Souvenirs". Pourtant l'oeuvre de Cendrars - et Le Lotissement du ciel en particulier - fourmille de références à la religion et à la spiritualité.
Se posent dès lors un certain nombre de questions : comment cet écrivain agnostique, lecteur assidu de Schopenhauer et de Nietzsche, se confronte-t-il à la culture chrétienne ? De quelles empreintes ses vastes et paradoxales lectures religieuses ont-elles marqué son écriture ? L'étude serrée des modèles mystiques (littéraires et iconographiques) utilisés par Cendrars pour bâtir son autoportrait, texte après texte, permet d'éclairer cet aspect de son travail resté trop longtemps énigmatique.
Or, tout indique que ces modèles jouent un rôle de miroirs poétiques dans la profondeur desquels s'opère, au moment du bilan, la réinterprétation mythique de sa vie. Face aux interrogations ultimes, Cendrars réactualise ainsi le topos littéraire de la méditation chrétienne pour former trois figures de lui-même : "L'impitoyable ironiste" raillant la naïveté des croyances ; "L'Amant du secret des choses" fasciné par le mystère de l'Au-delà ; enfin, "L'Autre" se diffractant à l'infini dans ses miroirs pour resurgir, troublant, sous le masque de Dionysos, substitut nietzschéen du Christ.