Dans un petit coin de Lorraine, un père élève seul ses deux fils, Gilou et Fus, l'aîné.
Pas toujours facile, après le décès de leur mère.
Alors on avance, on s'accommode. On fait comme on peut, avec ses valeurs de gauche que l'on espère chevillées au corps des fistons. Mais ça ne suffit pas.
Le fil s'étire, les silences et l'incompréhension s'installent, les distances aussi, sans que l'on veuille véritablement les voir. Ces échecs renvoyés en pleine gueule.
Fus bascule petit à petit dans la radicalisation, celle d'extrême droite.
"Ce qu'il faut de nuit" à la justesse de ton des grands romans sociaux, celle de ces tragédies de la vie ordinaire, ces existences qui dérapent faute de temps, faute d'espaces, faute d'amour à donner comme on peut, comme on aimerait vraiment.
C'est sombre et lumineux, tendre et extrêmement poignant cette histoire de filiation qui s'effrite, ces amours contrariés qui se cognent et qui dessinent en creux le portrait magnifique d'un père et ses deux fils englués dans le gris d'une société et les plaies béantes de l'existence.
Dans un petit coin de Lorraine, un père élève seul ses deux fils, Gilou et Fus, l'aîné.
Pas toujours facile, après le décès de leur mère.
Alors on avance, on s'accommode. On fait comme on peut, avec ses valeurs de gauche que l'on espère chevillées au corps des fistons. Mais ça ne suffit pas.
Le fil s'étire, les silences et l'incompréhension s'installent, les distances aussi, sans que l'on veuille véritablement les voir. Ces échecs renvoyés en pleine gueule.
Fus bascule petit à petit dans la radicalisation, celle d'extrême droite.
"Ce qu'il faut de nuit" à la justesse de ton des grands romans sociaux, celle de ces tragédies de la vie ordinaire, ces existences qui dérapent faute de temps, faute d'espaces, faute d'amour à donner comme on peut, comme on aimerait vraiment.
C'est sombre et lumineux, tendre et extrêmement poignant cette histoire de filiation qui s'effrite, ces amours contrariés qui se cognent et qui dessinent en creux le portrait magnifique d'un père et ses deux fils englués dans le gris d'une société et les plaies béantes de l'existence.