Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pourquoi la notion de "risque", issue des domaines de la navigation et du jeu, peut-elle aujourd'hui s'appliquer à des actions aussi diverses qu'implanter...
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
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Résumé
Pourquoi la notion de "risque", issue des domaines de la navigation et du jeu, peut-elle aujourd'hui s'appliquer à des actions aussi diverses qu'implanter une maison sur les flancs d'un volcan, avoir des rapports sexuels non protégés ou manger du poulet ? Depuis les années 1970, le "risque" est un moyen parmi d'autres de traiter l'incertitude diffuse qui gagne notre monde. Jusqu'alors, le terme de "catastrophe" suffisait à appréhender les multiples variantes des phénomènes ponctuels de paroxysme.
De désastres en fléaux, de sinistres en calamités, l'Occident s'est représenté les catastrophes suivant un cours complexe dont François Walter explore les méandres. Pourquoi l'âge classique redoutait-il tant le passage des comètes et leurs présages ? Qu'est-ce qui pousse le siècle des Lumières à se laisser fasciner par le spectacle des éruptions volcaniques ? Prométhéen, le XIXe siècle l'est-il vraiment qui semble se résigner à la succession des catastrophes industrielles et minières ? Et que dire de la déréliction du dernier siècle confronté aux catastrophes morales absolues, Auschwitz et Hiroshima ?
Loin du schéma réductionniste selon lequel nous serions passés d'une société de la fatalité à une société de la sécurité, François Walter s'attache à mesurer la contribution des images et des discours aux climats anxiogènes. Il montre que la culture du risque se nourrit toujours à des sources symboliques, à plus forte raison quand règne l'idéologie de la précaution et du développement durable, à l'ombre d'une catastrophe écologique annoncée.
Sommaire
LES SOCIETES ANCIENNES NE SONT PAS DES SOCIETES DE LA CATASTROPHE (XVIe-XVIIIe siècle)
Une théologie de l'histoire
Des savoirs pluriels
La mise en page
ALEAS NATURELS ET MENACES SOCIALES (DU MILIEU DU XVIIIe siècle à la première guerre mondiale)
Lisbonne et le paratonnerre
Fléau de Dieu ou fléau de la nature ?
La civilisation prométhéenne
L'apocalypse de la Première Guerre Mondiale
LA SOCIETE DU RISQUE ET DE L'INCERTAIN (de 1918 à nos jours)