"Accueillir le silence, s'ouvrir à l'infime, à un battement d'aile, au tremblement de l'herbe, au murmure des pins, à ce qui disparaît, à ce qui résiste". Après avoir longtemps cheminé dans les carnets de notations, Emmanuelle Tabet propose un éloge de l'écriture carnettiste, une ode à cet "exercice d'attention" vécu comme une ouverture à la beauté éphémère du monde et au secret de l'instant. Véritable herbier littéraire, ce livre offre une formidable moisson d'impressions et d'aphorismes, parfois recueillis chez des auteurs méconnus touchés par la grâce d'un frémissement de l'eau, l'énigme d'un papillon ou le souffle d'un nuage.
Il nous enseigne à habiter notre demeure en l'effleurant avec légèreté, tout en résistant avec dignité à l'air chahuté d'une "civilisation du faux-fuyant" , obtuse et brutale.
"Accueillir le silence, s'ouvrir à l'infime, à un battement d'aile, au tremblement de l'herbe, au murmure des pins, à ce qui disparaît, à ce qui résiste". Après avoir longtemps cheminé dans les carnets de notations, Emmanuelle Tabet propose un éloge de l'écriture carnettiste, une ode à cet "exercice d'attention" vécu comme une ouverture à la beauté éphémère du monde et au secret de l'instant. Véritable herbier littéraire, ce livre offre une formidable moisson d'impressions et d'aphorismes, parfois recueillis chez des auteurs méconnus touchés par la grâce d'un frémissement de l'eau, l'énigme d'un papillon ou le souffle d'un nuage.
Il nous enseigne à habiter notre demeure en l'effleurant avec légèreté, tout en résistant avec dignité à l'air chahuté d'une "civilisation du faux-fuyant" , obtuse et brutale.