Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les nombres transfinis indexent des séries infinies de termes : faut-il admettre l'existence d'une pluralité d'infinis ? Plusieurs infinis, cela est-il...
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Résumé
Les nombres transfinis indexent des séries infinies de termes : faut-il admettre l'existence d'une pluralité d'infinis ? Plusieurs infinis, cela est-il vraiment possible ? Avant Cantor l'infini est unique, après lui..., on ne sait
plus ! Car avec le transfini surgissent des paradoxes plus qu'embarrassants, impliquant de comprendre le sens du mot " exister ", pour l'infini ou pour les nombres censés le mesurer. Ce que D. Hilbert a nommé le " paradis cantorien ", créé pour les mathématiciens, est bel et bien devenu un " enfer métaphysique " ! Si H. Poincaré et d'autres n'ont pas hésité à refuser l'usage de la notion, d'autres sont sûrs de l'utilité des transfinis et Cantor les voyait s'appliquer aux sciences et à la philosophie, espérant même surmonter le relativisme hérité de Kant. Après plus d'un siècle l'enquête sur la nature du
transfini ne paraît pas fermée. Le dévoilement de l'énigme ne réside-t-il pas en ce que le transfini est un concept dialectique formalisant une expérience spéciale au fondement de la connaissance, la réflexivité ? On comprendrait les espoirs de Cantor et les difficultés d'application des transfinis ; s'esquisserait alors le chemin d'un retour à l'ontologie métaphysique.
Philippe LAURIA, docteur en philosophie, est l'auteur de courts essais philosophiques et politiques parus dans les revues Cité (Paris) et Labyrinth (Vienne).