"Je suis un ouragan, un oiseau dans l'orage, je ne sais pas ce que je suis, du verbe suivre. Une lumière qui tremble, éclatée sur la buée d'une vitre de side-car. Alors je cours pour la rattraper, faut pas qu'elle sèche au vent ou s'éteigne [.]
De son Sud, elle se rêvait Isabelle Hubert, en attendant elle nous raconte sa vie qui déborde, d'un comptoir de sex shop à Pigalle, histoire de joindre les deux bouts.
Gwenn, elle triture la langue comme la vie. Une sacrée gouaille et du cœur à revendre. La vie, elle la bouffe, avec les murs qui vont avec. Excessive mais furieusement vivante.
Un
peu paumé. Ses blessures sont le reflet de ses passions, de ses rêves enfouis. Elle nous cause de désirs, de sexe et d'addictions. D'emmerdes et de ce (ceux) qu'elle aime. De son rapport aux hommes et de féminisme. Un personnage de cinoche, tout en contradictions, pétri de tendresse.
Calamity Gwenn est le journal intime et enflammé d'une jeune femme, trentenaire, écorchée vive, dans la société d'aujourd'hui. Un récit qui vibre de toute son humanité contrariée, de ses paradoxes, de ses petits combats aussi.
Ce journal c'est son histoire, ses rencontres, son refuge. Le besoin viscéral d'écrire pour ne pas se laisser "bouffer par le monde". Un petit bout de réalité mêlé de fiction.
C'est qu'elle est belle et flamboyante, Gwenn, dans toute sa complexité mise à nue.
François Beaune trace le puissant sillon d'une littérature du réel, intelligente et profondément humaine qui dit un peu de la société, un peu de nous aussi, par un petit bout de lorgnette.
Une littérature qui rend à la parole toute sa force, sans jugements, dans l'ombre des angles délaissés.
C'est drôle, infiniment touchant, intelligent.
Calamity Gwenn
"Je suis un ouragan, un oiseau dans l'orage, je ne sais pas ce que je suis, du verbe suivre. Une lumière qui tremble, éclatée sur la buée d'une vitre de side-car. Alors je cours pour la rattraper, faut pas qu'elle sèche au vent ou s'éteigne [.]
De son Sud, elle se rêvait Isabelle Hubert, en attendant elle nous raconte sa vie qui déborde, d'un comptoir de sex shop à Pigalle, histoire de joindre les deux bouts.
Gwenn, elle triture la langue comme la vie. Une sacrée gouaille et du cœur à revendre. La vie, elle la bouffe, avec les murs qui vont avec. Excessive mais furieusement vivante.
Un peu paumé. Ses blessures sont le reflet de ses passions, de ses rêves enfouis. Elle nous cause de désirs, de sexe et d'addictions. D'emmerdes et de ce (ceux) qu'elle aime. De son rapport aux hommes et de féminisme. Un personnage de cinoche, tout en contradictions, pétri de tendresse.
Calamity Gwenn est le journal intime et enflammé d'une jeune femme, trentenaire, écorchée vive, dans la société d'aujourd'hui. Un récit qui vibre de toute son humanité contrariée, de ses paradoxes, de ses petits combats aussi.
Ce journal c'est son histoire, ses rencontres, son refuge. Le besoin viscéral d'écrire pour ne pas se laisser "bouffer par le monde". Un petit bout de réalité mêlé de fiction.
C'est qu'elle est belle et flamboyante, Gwenn, dans toute sa complexité mise à nue.
François Beaune trace le puissant sillon d'une littérature du réel, intelligente et profondément humaine qui dit un peu de la société, un peu de nous aussi, par un petit bout de lorgnette.
Une littérature qui rend à la parole toute sa force, sans jugements, dans l'ombre des angles délaissés.
C'est drôle, infiniment touchant, intelligent.