Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Ce livre met un terme au silence relatif de la recherche en sciences sociales à propos des cadres depuis le début des années quatre-vingt. Ce silence...
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Ce livre met un terme au silence relatif de la recherche en sciences sociales à propos des cadres depuis le début des années quatre-vingt. Ce silence était devenu paradoxal, au moment où le groupe des cadres fait l'objet d'interrogations sociales renouvelées. Radicalisant le vieux thème du "malaise des cadres", on a vu apparaître ainsi celui de la "banalisation" des cadres, qui annoncerait l'extinction de cette catégorie sociale. Si les discours les plus alarmistes n'ont plus cours quand la croissance repart et que les entreprises se plaignent de nouveau d'un manque de cadres, ce qui s'est passé dans les années quatre-vingt-dix n'a-t-il pas laissé des traces profondes ? Une "grande rupture" n'est-elle pas intervenue dans l'histoire de cette catégorie ? Les travaux ici rassemblés convergent vers des réponses affirmatives à ces deux questions. Ils balaient les principaux aspects de la situation des cadres dans la société française contemporaine : conditions d'émergence au cours de la première moitié du siècle, modalités actuelles d'emploi et de travail, parcours professionnels, montée des certifications supérieures et de la féminisation, nouvelles orientations syndicales et culturelles. La plupart des auteurs décrivent un double processus : approfondissement des segmentations entre cadres et rapprochement de nombre d'entre eux de la situation de salariés "ordinaires". Et ils montrent que l'évolution du statut des cadres révèle des enjeux sociaux plus larges, tels que la montée du travail "immatériel", ou la féminisation du monde du travail.
Sommaire
Quelle rupture ? Une activité professionnelle sous tensions
Vers de nouveaux parcours professionnels ? Les cadres au regard du genre
Paul Bouffartigue, sociologue, chargé de recherches au CNRS, travaille au LEST à Aix-en-Provence et dirige le Groupe de recherche (GDR) "Cadres, dynamiques, représentations, entreprises et sociétés". Il a notamment publié Sociologie des cadres (avec Charles Gadea, La Découverte, 2000) et Les cadres, fin d'une figure sociale (La Dispute, 2001). André Grelon, sociologue, est directeur d'études à l'EHESS et chercheur au LASMAS. Guy Groux, sociologue, directeur de recherches au CNRS, est chercheur au CEVIPOF Jacqueline Laufer, est professeur à HEC. Yves-Frédéric Livian est professeur de gestion à l'IAE de Lyon.