Je remercie les Editions du Rocher pour cette lecture. Je suis passionnée par tout ce qui touche à la Seconde Guerre mondiale et il est difficile de donner son avis quand il s’agit de témoignages de personnes qui décident de raconter, de témoigner de ce qu’elles ont vécues, subies… Pour être honnête, j’ai eu du mal avec la composition en termes de procédé d’écriture. Beaucoup d’informations (faits et éléments de la guerre) qui mettent l’histoire de la survie d’Agathe au second plan.
Préface.
Comment Agathe Steyn a rencontré Sylvie Benilouz au Centre de Documentation
Juive Contemporaine. Les raisons qui l’ont poussé à devenir bénévole se trouvent dans l’histoire de sa famille. Une enfance brisée par la folie meurtrière des nazis, quand ceux-ci les pourchassent jusque dans un village de la Drôme lui enlevant à jamais son père Simon Zalamansky. C’est l’histoire d’une enfant qui comme tant d’autres a été cachée par des gens prêts à tout pour les sauver de la mort, des Justes aux actes de générosité précieux en ces temps de guerre.
Près de 6 millions de victimes de la Shoah, 1,8 millions de prisonniers de guerre.
90 Justes sont répertoriés à l’Institut Yad Vashem pour la Drôme.
Les ancêtres d’Agathe ont fui vers la France après les pogroms sous le règne du tsar Nicolas II. Ses parents tenaient une boutique de cordonnier à Paris avant de s’enfuir à Toulouse, zone libre suite aux mesures de répressions contre les Juifs. L’exil prend fin temporairement dans le village de Portes-en-Valdaine, dans la Drôme. Le père d’Agathe fut arrêté le 20 décembre 1943 sur dénonciation et conduit au camp de Miramas à Marseille, au camp de Drancy et pour finir Auschwitz le 20 mai 1944 où il décèdera à Dachau le 19 mars 1945 après avoir survécu aux marches de la mort. Le retour à Paris à la fin de la guerre est celui de la réalité, celle de la mort de son père, de ses tantes, la perte de leurs biens, de l’appartement familial et celui de sa jeunesse.
Le choc du remariage de sa mère avec Emmanuel Lefchetz, d’avoir perdu des années de scolarité, le scoutisme… Les mémoires d’Agathe Steyn dans un style différent de ce que j’ai pu lire apporte beaucoup d’informations sur la Seconde Guerre mondiale, les personnes qui ont sauvé tous ceux que les nazis traquaient, les résistants… Une mise en lumière des personnes qui malgré leurs actes sont restés dans l’oubli.
Hommage aux Justes dans un témoignage éclairant cette période sombre de l’histoire de France !
Je remercie les Editions du Rocher pour cette lecture. Je suis passionnée par tout ce qui touche à la Seconde Guerre mondiale et il est difficile de donner son avis quand il s’agit de témoignages de personnes qui décident de raconter, de témoigner de ce qu’elles ont vécues, subies… Pour être honnête, j’ai eu du mal avec la composition en termes de procédé d’écriture. Beaucoup d’informations (faits et éléments de la guerre) qui mettent l’histoire de la survie d’Agathe au second plan.
Préface.
Comment Agathe Steyn a rencontré Sylvie Benilouz au Centre de Documentation Juive Contemporaine. Les raisons qui l’ont poussé à devenir bénévole se trouvent dans l’histoire de sa famille. Une enfance brisée par la folie meurtrière des nazis, quand ceux-ci les pourchassent jusque dans un village de la Drôme lui enlevant à jamais son père Simon Zalamansky. C’est l’histoire d’une enfant qui comme tant d’autres a été cachée par des gens prêts à tout pour les sauver de la mort, des Justes aux actes de générosité précieux en ces temps de guerre.
Près de 6 millions de victimes de la Shoah, 1,8 millions de prisonniers de guerre.
90 Justes sont répertoriés à l’Institut Yad Vashem pour la Drôme.
Les ancêtres d’Agathe ont fui vers la France après les pogroms sous le règne du tsar Nicolas II. Ses parents tenaient une boutique de cordonnier à Paris avant de s’enfuir à Toulouse, zone libre suite aux mesures de répressions contre les Juifs. L’exil prend fin temporairement dans le village de Portes-en-Valdaine, dans la Drôme. Le père d’Agathe fut arrêté le 20 décembre 1943 sur dénonciation et conduit au camp de Miramas à Marseille, au camp de Drancy et pour finir Auschwitz le 20 mai 1944 où il décèdera à Dachau le 19 mars 1945 après avoir survécu aux marches de la mort. Le retour à Paris à la fin de la guerre est celui de la réalité, celle de la mort de son père, de ses tantes, la perte de leurs biens, de l’appartement familial et celui de sa jeunesse.
Le choc du remariage de sa mère avec Emmanuel Lefchetz, d’avoir perdu des années de scolarité, le scoutisme… Les mémoires d’Agathe Steyn dans un style différent de ce que j’ai pu lire apporte beaucoup d’informations sur la Seconde Guerre mondiale, les personnes qui ont sauvé tous ceux que les nazis traquaient, les résistants… Une mise en lumière des personnes qui malgré leurs actes sont restés dans l’oubli.