C'est ainsi que tout s'achève

Par : Caroline Eriksson

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  • Nombre de pages236
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.326 kg
  • Dimensions14,2 cm × 22,6 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-258-13692-2
  • EAN9782258136922
  • Date de parution12/11/2020
  • ÉditeurPresses de la Cité
  • TraducteurLaurence Mennerich

Résumé

Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes... ne serait peut-être pas pure coïncidence... Elena, auteure de roman à succès dont le mariage bat de l'aile, se réfugie dans une petite maison de banlieue, quelque part en Scandinavie, pour écrire et se laisser le temps de la réflexion quant à l'avenir de son couple. Profondément déprimée, en manque d'inspiration, la romancière prend l'habitude d'observer ses nouveaux voisins depuis la fenêtre de sa cuisine.
Les Storm ont toutes les apparences d'une famille heureuse. Pourtant, plus Elena les épie, plus elle a l'impression qu'il se trame chez eux quelque chose de terrible, et l'intuition de ce drame domestique l'inspire comme jamais. Imaginant le pire, elle décide de les surveiller d'encore plus près et de recueillir les confidences de leur fils, Leo, afin de sauver le couple d'un destin tragique. Mais alors que la tension monte, la frontière entre le réel et la fiction se fait trouble...
Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes... ne serait peut-être pas pure coïncidence... Elena, auteure de roman à succès dont le mariage bat de l'aile, se réfugie dans une petite maison de banlieue, quelque part en Scandinavie, pour écrire et se laisser le temps de la réflexion quant à l'avenir de son couple. Profondément déprimée, en manque d'inspiration, la romancière prend l'habitude d'observer ses nouveaux voisins depuis la fenêtre de sa cuisine.
Les Storm ont toutes les apparences d'une famille heureuse. Pourtant, plus Elena les épie, plus elle a l'impression qu'il se trame chez eux quelque chose de terrible, et l'intuition de ce drame domestique l'inspire comme jamais. Imaginant le pire, elle décide de les surveiller d'encore plus près et de recueillir les confidences de leur fils, Leo, afin de sauver le couple d'un destin tragique. Mais alors que la tension monte, la frontière entre le réel et la fiction se fait trouble...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un suspense psychologique
Elena et son mari ont décidé de se séparer, pendant trois mois, et de réfléchir à leur couple. Pendant cette période, ils ne doivent pas se contacter, sauf si l’un a pris une décision ou s’il est arrivé quelque chose de grave. Grâce à sa sœur, Elena occupe une maison, en l’absence de sa propriétaire, partie en voyage. Écrivain à succès, Elena n’a pas écrit depuis longtemps. En mal d’inspiration, son attention est happée par ce qu’elle entrevoit de la vie de ses voisins. Par sa fenêtre, elle observe la vie de Veronica et de Filip Storm. Son imagination est entretenue par les liens qu’elle a noués avec le fils du couple, Léo. Elle s’est attachée à cet adolescent de quatorze ans, elle souhaite l’aider et lui offre une écoute attentive. Le jeune garçon lui révèle son désir de devenir écrivain. Il se confie, également, au sujet de sa mère. Comme une échappatoire à ses propres remises en question, Elena est de plus en plus attirée par ce qu’elle devine à travers ses rideaux. Le récit est une alternance de voix entre la sienne, celle de l’épouse et celle de l’époux. Les faits et les points de vue se mélangent, montrant que la subjectivité peut transformer une situation. Alors que le pire se profile, Elena ne peut rester sans agir et s’implique, entièrement, dans ce drame qu’elle sent couver. Il devient l’issue à empêcher et le terreau de son inspiration. Le climat est oppressant, car pendant une grande partie du livre, on ne sait que penser de la vie des Storm. Leur enfant est-il en danger ? Est-ce l’épouse ? Où est-ce le mari qui devrait se méfier ? Elena est-elle sûre de ce qu’elle soupçonne ? Et si oui, n’est-elle pas imprudente ? Qui manipule qui ? Sa sœur s’inquiète. Elle sait qu’Elena vit une rupture difficile, mais qu’elle ne veut pas en parler, rejetant toutes ses tentatives de protection, qu’elle ressent comme une intrusion. Elles se voient, tous les vendredis, mais les sujets importants ne sont jamais abordés. La tension gagne en intensité, au fil des pages, en raison des éléments malsains qui se dévoilent petit à petit. La psychologie des personnages est particulièrement réussie, car tous ont un comportement trouble et dérangeant, sans que l’on arrive à définir la frontière entre les faits avérés et ceux qui sont hypothétiques. Cependant, certains éléments sont glaçants et semblent présager une conclusion dramatique. A force de lire des thrillers, reprenant une des thématiques principales du récit, j’ai regretté d’avoir deviné, trop rapidement, le dénouement. En effet, j’ai été tellement embarquée par le suspense psychologique que j’ai regretté que la fin soit prévisible. Malgré cela, j’ai passé un excellent moment avec C’est ainsi que tout s’achève, car sa force réside dans les portraits des personnages, ainsi que dans l’atmosphère extrêmement angoissante.
Elena et son mari ont décidé de se séparer, pendant trois mois, et de réfléchir à leur couple. Pendant cette période, ils ne doivent pas se contacter, sauf si l’un a pris une décision ou s’il est arrivé quelque chose de grave. Grâce à sa sœur, Elena occupe une maison, en l’absence de sa propriétaire, partie en voyage. Écrivain à succès, Elena n’a pas écrit depuis longtemps. En mal d’inspiration, son attention est happée par ce qu’elle entrevoit de la vie de ses voisins. Par sa fenêtre, elle observe la vie de Veronica et de Filip Storm. Son imagination est entretenue par les liens qu’elle a noués avec le fils du couple, Léo. Elle s’est attachée à cet adolescent de quatorze ans, elle souhaite l’aider et lui offre une écoute attentive. Le jeune garçon lui révèle son désir de devenir écrivain. Il se confie, également, au sujet de sa mère. Comme une échappatoire à ses propres remises en question, Elena est de plus en plus attirée par ce qu’elle devine à travers ses rideaux. Le récit est une alternance de voix entre la sienne, celle de l’épouse et celle de l’époux. Les faits et les points de vue se mélangent, montrant que la subjectivité peut transformer une situation. Alors que le pire se profile, Elena ne peut rester sans agir et s’implique, entièrement, dans ce drame qu’elle sent couver. Il devient l’issue à empêcher et le terreau de son inspiration. Le climat est oppressant, car pendant une grande partie du livre, on ne sait que penser de la vie des Storm. Leur enfant est-il en danger ? Est-ce l’épouse ? Où est-ce le mari qui devrait se méfier ? Elena est-elle sûre de ce qu’elle soupçonne ? Et si oui, n’est-elle pas imprudente ? Qui manipule qui ? Sa sœur s’inquiète. Elle sait qu’Elena vit une rupture difficile, mais qu’elle ne veut pas en parler, rejetant toutes ses tentatives de protection, qu’elle ressent comme une intrusion. Elles se voient, tous les vendredis, mais les sujets importants ne sont jamais abordés. La tension gagne en intensité, au fil des pages, en raison des éléments malsains qui se dévoilent petit à petit. La psychologie des personnages est particulièrement réussie, car tous ont un comportement trouble et dérangeant, sans que l’on arrive à définir la frontière entre les faits avérés et ceux qui sont hypothétiques. Cependant, certains éléments sont glaçants et semblent présager une conclusion dramatique. A force de lire des thrillers, reprenant une des thématiques principales du récit, j’ai regretté d’avoir deviné, trop rapidement, le dénouement. En effet, j’ai été tellement embarquée par le suspense psychologique que j’ai regretté que la fin soit prévisible. Malgré cela, j’ai passé un excellent moment avec C’est ainsi que tout s’achève, car sa force réside dans les portraits des personnages, ainsi que dans l’atmosphère extrêmement angoissante.
Bon polar.
Un thriller psychologique à la température de saison ! Voilà une lecture que je n’ai pas lâchée avant la fin. Alors non, C’est Ainsi Que Tout S’achève n’a pas été un énorme coup de cœur et il ne rentrera probablement pas dans mon top de l’année, MAIS il n’en reste pas moins un bon thriller du genre, qui fait très bien son travail. L’ambiance y est particulière, si glaciale que le froid semble sortir des pages. Pas nécessairement à cause du climat du lieu où se déroule l’intrigue (même si ça joue aussi), mais surtout par l’atmosphère que Caroline Eriksson parvient à nous faire ressentir. Et ça fait partie des qualités que je recherche dans un bon roman. Les personnages sont troubles, presque dérangeants. Elena, en particulier, dont on perçoit l’instabilité à chaque page, est difficile à cerner. Le lecteur ressent tout à tour pour ce personnage de l’empathie, des doutes et même une certaine forme de crainte qui s’apaise jamais totalement. La place de l’écrivain et de son œuvre est omniprésente tout au long de cette lecture. Que ce soit au niveau des questionnements que assaillent le premier, ou de la difficulté pour lui de faire la part des choses entre ce qu’il crée et ce qu’il est. Certains devineront une partie de la révélation finale assez tôt, mais ça n’est pas spécialement gênant puisque toute l’attention du lecteur est focalisée sur l’évolution de l’histoire bien plus que sur sa résolution. L’alternance des points de vue par chapitre fonctionne bien ici, elle ne nous perd aucunement et rend justement la trame assez addictive. La plume est simple et efficace, sans fioritures inutiles. C’est Ainsi Que Tout S’achève est donc un roman tout en ambiance, qui plaira au lecteur de thrillers psychologiques et/ou domestiques, et qui parvient, sans être transcendant, à nous retenir jusqu’à la toute fin. Quant à Caroline Eriksson, c’est une auteure à suivre de près. À découvrir.
Un thriller psychologique à la température de saison ! Voilà une lecture que je n’ai pas lâchée avant la fin. Alors non, C’est Ainsi Que Tout S’achève n’a pas été un énorme coup de cœur et il ne rentrera probablement pas dans mon top de l’année, MAIS il n’en reste pas moins un bon thriller du genre, qui fait très bien son travail. L’ambiance y est particulière, si glaciale que le froid semble sortir des pages. Pas nécessairement à cause du climat du lieu où se déroule l’intrigue (même si ça joue aussi), mais surtout par l’atmosphère que Caroline Eriksson parvient à nous faire ressentir. Et ça fait partie des qualités que je recherche dans un bon roman. Les personnages sont troubles, presque dérangeants. Elena, en particulier, dont on perçoit l’instabilité à chaque page, est difficile à cerner. Le lecteur ressent tout à tour pour ce personnage de l’empathie, des doutes et même une certaine forme de crainte qui s’apaise jamais totalement. La place de l’écrivain et de son œuvre est omniprésente tout au long de cette lecture. Que ce soit au niveau des questionnements que assaillent le premier, ou de la difficulté pour lui de faire la part des choses entre ce qu’il crée et ce qu’il est. Certains devineront une partie de la révélation finale assez tôt, mais ça n’est pas spécialement gênant puisque toute l’attention du lecteur est focalisée sur l’évolution de l’histoire bien plus que sur sa résolution. L’alternance des points de vue par chapitre fonctionne bien ici, elle ne nous perd aucunement et rend justement la trame assez addictive. La plume est simple et efficace, sans fioritures inutiles. C’est Ainsi Que Tout S’achève est donc un roman tout en ambiance, qui plaira au lecteur de thrillers psychologiques et/ou domestiques, et qui parvient, sans être transcendant, à nous retenir jusqu’à la toute fin. Quant à Caroline Eriksson, c’est une auteure à suivre de près. À découvrir.
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