Elena et son mari ont décidé de se séparer, pendant trois mois, et de réfléchir à leur couple. Pendant cette période, ils ne doivent pas se contacter, sauf si l’un a pris une décision ou s’il est arrivé quelque chose de grave. Grâce à sa sœur, Elena occupe une maison, en l’absence de sa propriétaire, partie en voyage.
Écrivain à succès, Elena n’a pas écrit depuis longtemps. En mal d’inspiration, son attention est happée par ce qu’elle entrevoit de la vie de ses voisins. Par sa fenêtre, elle observe la vie de Veronica et de Filip Storm. Son imagination est entretenue
par les liens qu’elle a noués avec le fils du couple, Léo. Elle s’est attachée à cet adolescent de quatorze ans, elle souhaite l’aider et lui offre une écoute attentive. Le jeune garçon lui révèle son désir de devenir écrivain. Il se confie, également, au sujet de sa mère.
Comme une échappatoire à ses propres remises en question, Elena est de plus en plus attirée par ce qu’elle devine à travers ses rideaux. Le récit est une alternance de voix entre la sienne, celle de l’épouse et celle de l’époux. Les faits et les points de vue se mélangent, montrant que la subjectivité peut transformer une situation. Alors que le pire se profile, Elena ne peut rester sans agir et s’implique, entièrement, dans ce drame qu’elle sent couver. Il devient l’issue à empêcher et le terreau de son inspiration.
Le climat est oppressant, car pendant une grande partie du livre, on ne sait que penser de la vie des Storm. Leur enfant est-il en danger ? Est-ce l’épouse ? Où est-ce le mari qui devrait se méfier ? Elena est-elle sûre de ce qu’elle soupçonne ? Et si oui, n’est-elle pas imprudente ? Qui manipule qui ? Sa sœur s’inquiète. Elle sait qu’Elena vit une rupture difficile, mais qu’elle ne veut pas en parler, rejetant toutes ses tentatives de protection, qu’elle ressent comme une intrusion. Elles se voient, tous les vendredis, mais les sujets importants ne sont jamais abordés.
La tension gagne en intensité, au fil des pages, en raison des éléments malsains qui se dévoilent petit à petit. La psychologie des personnages est particulièrement réussie, car tous ont un comportement trouble et dérangeant, sans que l’on arrive à définir la frontière entre les faits avérés et ceux qui sont hypothétiques. Cependant, certains éléments sont glaçants et semblent présager une conclusion dramatique.
A force de lire des thrillers, reprenant une des thématiques principales du récit, j’ai regretté d’avoir deviné, trop rapidement, le dénouement. En effet, j’ai été tellement embarquée par le suspense psychologique que j’ai regretté que la fin soit prévisible. Malgré cela, j’ai passé un excellent moment avec C’est ainsi que tout s’achève, car sa force réside dans les portraits des personnages, ainsi que dans l’atmosphère extrêmement angoissante.
Un suspense psychologique
Elena et son mari ont décidé de se séparer, pendant trois mois, et de réfléchir à leur couple. Pendant cette période, ils ne doivent pas se contacter, sauf si l’un a pris une décision ou s’il est arrivé quelque chose de grave. Grâce à sa sœur, Elena occupe une maison, en l’absence de sa propriétaire, partie en voyage.
Écrivain à succès, Elena n’a pas écrit depuis longtemps. En mal d’inspiration, son attention est happée par ce qu’elle entrevoit de la vie de ses voisins. Par sa fenêtre, elle observe la vie de Veronica et de Filip Storm. Son imagination est entretenue par les liens qu’elle a noués avec le fils du couple, Léo. Elle s’est attachée à cet adolescent de quatorze ans, elle souhaite l’aider et lui offre une écoute attentive. Le jeune garçon lui révèle son désir de devenir écrivain. Il se confie, également, au sujet de sa mère.
Comme une échappatoire à ses propres remises en question, Elena est de plus en plus attirée par ce qu’elle devine à travers ses rideaux. Le récit est une alternance de voix entre la sienne, celle de l’épouse et celle de l’époux. Les faits et les points de vue se mélangent, montrant que la subjectivité peut transformer une situation. Alors que le pire se profile, Elena ne peut rester sans agir et s’implique, entièrement, dans ce drame qu’elle sent couver. Il devient l’issue à empêcher et le terreau de son inspiration.
Le climat est oppressant, car pendant une grande partie du livre, on ne sait que penser de la vie des Storm. Leur enfant est-il en danger ? Est-ce l’épouse ? Où est-ce le mari qui devrait se méfier ? Elena est-elle sûre de ce qu’elle soupçonne ? Et si oui, n’est-elle pas imprudente ? Qui manipule qui ? Sa sœur s’inquiète. Elle sait qu’Elena vit une rupture difficile, mais qu’elle ne veut pas en parler, rejetant toutes ses tentatives de protection, qu’elle ressent comme une intrusion. Elles se voient, tous les vendredis, mais les sujets importants ne sont jamais abordés.
La tension gagne en intensité, au fil des pages, en raison des éléments malsains qui se dévoilent petit à petit. La psychologie des personnages est particulièrement réussie, car tous ont un comportement trouble et dérangeant, sans que l’on arrive à définir la frontière entre les faits avérés et ceux qui sont hypothétiques. Cependant, certains éléments sont glaçants et semblent présager une conclusion dramatique.
A force de lire des thrillers, reprenant une des thématiques principales du récit, j’ai regretté d’avoir deviné, trop rapidement, le dénouement. En effet, j’ai été tellement embarquée par le suspense psychologique que j’ai regretté que la fin soit prévisible. Malgré cela, j’ai passé un excellent moment avec C’est ainsi que tout s’achève, car sa force réside dans les portraits des personnages, ainsi que dans l’atmosphère extrêmement angoissante.